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Silence gênant, après l’Accord
Publié le vendredi 22 mai 2015  |  L’aube
Cérémonie
© aBamako.com par A.S
Cérémonie de signature de l`accord de paix d`Alger.
Bamako, le 15 mai 2015 au CICB. Le Gouvernement malien et les groupes rebelles du nord ont procédé en présence de nombreux chefs d`Etats africains et de la médiation internationale à la signature du document de paix issu du processus d`Alger.




Le 15 mai dernier, Bamako signait, en grande pompe, l’accord dit de paix, consécutif aux pourparlers d’Alger. Mais, seuls le gouvernement malien et les mouvements alliés étaient réunis pour fumer le calumet de la paix. Les mouvements rebelles de Kidal, eux, étaient les grands absents de la cérémonie de signature. Ils brandissent toujours la hache de guerre. Ces forces du mal, à partir de Kidal, continuent alors à attaquer les forces armées et à terroriser les populations civiles. Celles-ci n’ont d’autres choix que de se déplacer et de fuir devant les assauts incessants des terroristes. En effet, depuis la signature de l’accord, le nord du Mali enregistre une nouvelle flambée de violences. Partout, le scénario est presque identique : attaques, embuscades, pillages, à un rythme vertigineux.
Ainsi, les localités de Ménaka, Bintagoungou, Bambara Maoundé, Hombori, Ansongo, Rharous, ont successivement été dans la mire des groupes armés et/ou de groupuscules de bandits. Eux tous profitent de l’absence de l’Etat et des failles du dispositif sécuritaire conjointement déployé par l’armée malienne et la Minusma.
Pourquoi cette recrudescence de la violence ? Qui en sont les commanditaires? Quels sont leurs objectifs ? Autant de questions qui se posent au moment où de nombreux Maliens fondent des espoirs sur l’accord. Ils espéraient surtout que l’accord conduirait systématiquement à une cessation définitive des hostilités. Du moins, c’est ce que la vaste communication gouvernementale, déroulée pour les besoins de la cause, a ancré dans l’esprit des citoyens. Cependant, la triste réalité est là…Face à la dégradation de la situation sur le terrain, la Minusma a été obligée de réagir à travers un communiqué. La Mission onusienne rappelle les parties à leur obligation de respecter le cessez-le-feu.
Pour sa part, le gouvernement malien s’est emmuré dans un silence gênant. En effet, depuis la signature de l’accord, le gouvernement n’a pas pipé un mot sur les nombreuses attaques perpétrées, encore moins à propos des actes de pillage enregistrés…
Ce silence des autorités cache mal un certain embarras à Bamako. Jusqu’où le gouvernement malien va-t-il continuer à se taire ? C’est là toute la question.
CH Sylla
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