Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Suite à l’attaque de Tin Hama par la CMA : L’armée malienne arrête un humanitaire avec des matériels de guerre
Publié le vendredi 22 mai 2015  |  L’Indépendant
Premier
© AFP par PASCAL GUYOT
Premier attentat suicide à Gao, affrontements entre soldats maliens à Bamako




La chance ne semble plus du côté de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA). Du moins, si l’on prend en compte les récents revers militaires que les indépendantistes ont subi sur le terrain.

GatiaEn désespoir de cause, ils se sont tournés vers la localité de Tin Hama dans la préfecture d’Ansongo. Mais mal les en a pris car ils ont rencontré sur leur chemin les Forces Armées Maliennes (FAMA).



Les FAMa ont saisi une quantité d’armes et de munitions ainsi que des moyens de communications ultra-sophistiqués. Le hic c’est que l’agence humanitaire Pays Action Contre Faim « OCHA » ne serait pas blanc comme neige dans cette prise, car Haibala Ag Baba Hamed qui dirige la structure a intervenu auprès des autorités pour qu’elles relâchent celui qui était en possession de l’arsenal de guerre Moussa Ag Mohamadoun.

C’est une prise importante que l’armée malienne vient d’effectuer à Tin-Hama. Ce qui est inquiétant est le fait que l’arsenal saisit était entre les mains d’un certain Moussa Ag Mohamadoun membre du personnel de l’ONG Action Contre la Faim. Sur le faux humanitaire les militaires ont retrouvé 1 PM, 2 chargeurs garnis, 2 puces thuraya, 3 téléphones portables, des maillons de munition garnis pour mitrailleuse PKT. Comme pour répéter le scénario qui se produisait sous l’ancien régime le représentant de l’ONG OCHA Haibala Ag Mohamadoun a approché les militaires pour que Moussa Ag Mohamadoun soit libéré. La question qui taraude l’esprit de nos soldats est de savoir comment un humanitaire a pu s’approprier un tel arsenal de guerre ?

La partialité de certains humanitaires lors des conflits a été souvent décriée. Faut-il le rappeler, l’humanitaire suisse Jean Claude Berbera a été liquidé par les militaires lors de la rébellion des années 90, parce qu’il a été surpris entrain de communiquer avec des rebelles touarègues par Rac dans la ville de Niafounké.

Badou S. Koba
Commentaires