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LA MINUSMA lance une enquête sur des violations des droit de l’homme a Tin-Hamma
Publié le samedi 23 mai 2015  |  minusma
Le
© Autre presse par DR
Le ministre des Affaires étrangères tunisien Mongi Hamdi à la tête de la Minusma




La MINUSMA a reçu des rapports inquiétants faisant état de violations graves des droits de l’Homme et du Droit international humanitaire, dont l’exécution hier d’un certain nombre de civils parmi lesquels pourrait se trouver un travailleur d’une organisation non gouvernementale internationale , dans le village de Tin-Hamma, dans la région de Gao.


Ces exactions feraient suite aux affrontements qui ont opposé le 20 mai des membres de la Plateforme et de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA).


Conformément à son mandat, la MINUSMA déploie ce jour même une équipe d’enquête sur le terrain pour rapidement établir les faits.



En attendant les résultats de cette enquête, la MINUSMA souligne que si les informations rapportées sont avérées, ces actes constitueraient des crimes graves dont les responsables devront rendre compte devant la justice.


La MINUSMA exprime sa plus vive inquiétude devant l’escalade alarmante des confrontations armées dans plusieurs localités du nord du Mali et condamne une fois de plus les violations flagrantes et continues du cessez-le-feu qui mettent en péril le processus de paix et dont les premières victimes sont les populations civiles.


Ces confrontations ne cessent d’entraîner des déplacements significatifs de populations civiles qui aggravent la situation humanitaire au Mali.

La MINUSMA déplore également que ces violences réduisent grandement l’espace humanitaire, déjà limité, et affectent négativement l’accès et la distribution de l’aide humanitaire destinée aux populations vulnérables, notamment les femmes et les enfants, qui ont un besoin urgent d’assistance.


La MINUSMA, rappelle aux parties prenantes qu’en vertu de la Résolution 2164 du Conseil de Sécurité, elles doivent se conformer aux obligations que leur impose le droit international humanitaire: respecter et protéger le personnel, les installations et les secours humanitaires, faciliter le libre passage des acteurs humanitaires afin que l’aide puisse être apportée à tous ceux qui en ont besoin, tout en respectant les principes directeurs des Nations Unies concernant l’aide humanitaire et le droit international applicable.

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