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Pourquoi le Gatia ne doit pas lâcher Ménaka ?
Publié le mardi 26 mai 2015  |  SOLONI
Conférence
© aBamako.com par Momo
Conférence de presse des élus de Ménaka.
Bamako, le 30 avril 2015 les élus de Ménaka ont tenu une conférence de presse sur la situation de Ménaka au CICB.




Le mardi 19 mai, la Commission technique mixte de sécurité (CTMS), présidée par le commandant des forces de la Minusma et regroupant les représentants militaires de toutes les parties en conflit dans la crise malienne, devait se réunir à Gao pour parler de la situation sécuritaire et baliser le terrain pour l’accord de cessez-le-feu qui devrait être signé à la fin du mois à Alger par les rebelles.

Mais à la vieille de cette réunion, le Gatia a informé le commandant de la Minusma qu’il ne participerait pas à cette rencontre, car il considère que la CTMS n’existe plus depuis la signature de l’accord par Bamako, le 15 mai selon nos confrères de jeune Afrique.

En guise de rappel, la création de Gatia est une conséquence de la défaite de l’armée malienne lors de la troisième bataille de Kidal, le 21 mai 2014. Depuis sa création, ce mouvement loyaliste opposé à l’indépendance ou à l’autonomie du nord du Mali, s’est imposé pour assurer une certaine quiétude chez la population du nord, victime d’attaques perpétrées par des groupes armés.

Gatia est un groupe d’auto-défense dont l’objectif principal est l’opposition à toute idée indépendantiste ou d’autonomie du nord du Mali. Le jour de l’officialisation du mouvement, son secrétaire général, Fahad Ag Almahamoud déclarait : « Nous venons de créer le groupe d’auto-défense touareg Imghad et alliés (Gatia) pour défendre l’intérêt de notre communauté dans le nord du Mali, notamment contre le MNLA.

Nous sommes pour le processus de paix, nous reconnaissons l’intégrité territoriale du Mali, et nous ne réclamons pas l’autonomie. Nous voulons travailler avec le gouvernement malien pour amener la stabilité du pays. » Malgré la signature de l’accord de paix, des sporadiques sont signalés dans les régions du nord. Dans ces conditions, il serait très difficile, voire inconcevable de laisser les populations de Ménaka entre les griffes du MNLA et ses alliés qui jusqu’ici n’ont su semer que la terreur dans le zones sous leur contrôle.

A.SAGARA
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