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Grièvement blessé par une mine vendredi dernier au cours du transport de prisonniers de Gao vers Bamako : Un gendarme succombe à ses blessures
Publié le mercredi 27 mai 2015  |  L’Indépendant
Défense
© aBamako.com par A S
Défense et sécurité: sortie de la 4è promotion de l`Etat-major de la gendarmerie nationale.
Bamako, le o4 juillet 2013 à l`école nationale de gendarmerie. La cérémonie de sortie de la 4è promotion de l`Etat-major de la gendarmerie nationale et de la 15è promotion de la cour supérieure de la gendarmerie a été présidée par le président de la république par intérim, le pr Dioncounda Traoré.




Il s'appelait Abdoulaye Dolo, âgé de 37 ans et servait à Gao. Il faisait partie du convoi qui transportait des détenus à haut risque de Gao à Bamako, le jeudi dernier. C'est lui qui était notamment à bord du véhicule qui a sauté sur un engin explosif près de la localité de Tahata, située à 45 km de Gao et faisant trois blessés graves.

NordL’Adjudant-chef Abdoulaye Dolo a eu moins de chance que ses deux autres frères d’armes. Après sa blessure, il a aussitôt été transporté à l’hôpital de Gao où il a été amputé.

Suite à l’hémorragie qui a suivi cette intervention, il a succombé à ses blessures alors qu’il était en train d’être évacué vers Bamako. Les honneurs militaires lui ont été rendus, le lundi dernier, au camp II de la gendarmerie en présence du ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile, Sada Samaké, représentant son collègue de la Défense et des Anciens combattants, Thiéman Hubert Coulibaly, empêché.

L’Adjudant-chef Abdoulaye Dolo repose désormais au cimetière de Hamdallaye.

Il convient que cette recrudescence des violences favorisant les attaques terroristes exaspère les militaires maliens sur le front. D’aucuns se disent contraints de respecter les accords de cessez-le-feu alors qu’en face ils essuient régulièrement des tirs ennemis sans avoir la possibilité de riposter.

Reste plus qu’à espérer qu’avec la mise en œuvre rapide de l’accord de paix signé le 15 mai dernier à Bamako par le gouvernement, certains groupes armés et la Communauté internationale, qui prévoit un redéploiement de l’armée sur l’ensemble du territoire national, celle-ci aura les coudées plus franches pour agir.

Massiré Diop

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