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Processus de l’accord de paix : Les discussions s’ouvrent enfin aujourd’hui
Publié le jeudi 28 mai 2015  |  L’Indicateur Renouveau
La
© AFP par FAROUK BATICHE
La rébellion touareg du Mali a paraphé l`accord de paix d`Alger
Alger, le 14 Mai 2015, la rébellion a paraphé à Alger l`accord pour la paix au Mali du 1er mars.




Considérées comme une ultime chance pour arriver à un accord de paix consensuel, les discussions de ce jeudi à Alger permettront de dégager une position sur la poursuite du processus. Des discussions commencent donc après plusieurs reports à cause de faux bonds des rebelles.
Initialement annoncées pour le lundi dernier dans la capitale algérienne, les discussions dans le cadre du processus de paix s’ouvrent finalement aujourd’hui. Une nouvelle rencontre entre les différentes parties engagées dans le dialogue inter-malien est faite à la demande de la CMA qui a eu l’assentiment de la Médiation internationale et de la Minusma.
L’idée est d’élargir le débat pour aboutir à une vraie application de l’accord du 15 mai dernier. Pratiquement, chaque entité devrait se faire représenter par trois délégués. Principal concerné, le gouvernement malien a plutôt choisi de se faire représenter par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.
Une façon d’éviter le piège qui fait cas de la réouverture des négociations. Tout comme la partie gouvernementale, les différentes entités, notamment la Plateforme, la Coordination, les organisations internationales et les pays impliqués seront de cet ultime rendez-vous de l’Algérie.
Sur place, depuis quelques jours, des nombreux leaders de la CMA étaient à la manœuvre pour se positionner afin de faire des propositions. Mais tout laisse croire que la question des revendications reviendra toujours sur la table. "Nous voulons des engagements fermes pour signer l’accord", nous a confié une source irrédentiste.
Certes, un grand nombre d’acteurs de la Plateforme ont manifesté un refus catégorique de se rendre à Alger et ont estimé qu’une nouvelle rencontre vaut un échec pour l’accord signé le 15 mai. "C’est honteux de voir que la communauté internationale reste de marbre pour faire fléchir la Coordination. Nous nous demandons s’il y a une vraie volonté de gérer la crise", s’est indigné un cadre de la Plateforme lors d’une rencontre à la Maison de la presse.
A Alger, le gouvernement et la Médiation n’affichent pas le même engouement. Au fond, l’Etat malien dit clore le chapitre de négociations et du côté de la Médiation, c’est une course contre la montre qui est engagée pour que la CMA signe l’accord.
Au regard des informations qui circulent, nous sommes loin de cette donne, car les positions n’ont pas évolué depuis le paraphe par la CMA à la veille même de signature du 15 mai. Qu’il s’agisse de négociations ou de discussions, tout le monde s’accorde sur un fait : une clarification s’impose. Il en va de l’application correcte de l’accord de paix.
Alpha Mahamane Cissé
Considérées comme une ultime chance pour arriver à un accord de paix consensuel, les discussions de ce jeudi à Alger permettront de dégager une position sur la poursuite du processus. Des discussions commencent donc après plusieurs reports à cause de faux bonds des rebelles.
Initialement annoncées pour le lundi dernier dans la capitale algérienne, les discussions dans le cadre du processus de paix s’ouvrent finalement aujourd’hui. Une nouvelle rencontre entre les différentes parties engagées dans le dialogue inter-malien est faite à la demande de la CMA qui a eu l’assentiment de la Médiation internationale et de la Minusma.
L’idée est d’élargir le débat pour aboutir à une vraie application de l’accord du 15 mai dernier. Pratiquement, chaque entité devrait se faire représenter par trois délégués. Principal concerné, le gouvernement malien a plutôt choisi de se faire représenter par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop.
Une façon d’éviter le piège qui fait cas de la réouverture des négociations. Tout comme la partie gouvernementale, les différentes entités, notamment la Plateforme, la Coordination, les organisations internationales et les pays impliqués seront de cet ultime rendez-vous de l’Algérie.
Sur place, depuis quelques jours, des nombreux leaders de la CMA étaient à la manœuvre pour se positionner afin de faire des propositions. Mais tout laisse croire que la question des revendications reviendra toujours sur la table. "Nous voulons des engagements fermes pour signer l’accord", nous a confié une source irrédentiste.
Certes, un grand nombre d’acteurs de la Plateforme ont manifesté un refus catégorique de se rendre à Alger et ont estimé qu’une nouvelle rencontre vaut un échec pour l’accord signé le 15 mai. "C’est honteux de voir que la communauté internationale reste de marbre pour faire fléchir la Coordination. Nous nous demandons s’il y a une vraie volonté de gérer la crise", s’est indigné un cadre de la Plateforme lors d’une rencontre à la Maison de la presse.
A Alger, le gouvernement et la Médiation n’affichent pas le même engouement. Au fond, l’Etat malien dit clore le chapitre de négociations et du côté de la Médiation, c’est une course contre la montre qui est engagée pour que la CMA signe l’accord.
Au regard des informations qui circulent, nous sommes loin de cette donne, car les positions n’ont pas évolué depuis le paraphe par la CMA à la veille même de signature du 15 mai. Qu’il s’agisse de négociations ou de discussions, tout le monde s’accorde sur un fait : une clarification s’impose. Il en va de l’application correcte de l’accord de paix.
Alpha Mahamane Cissé
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