Non contente du report des concertations nationales prévues les 26,27 et 28 novembre, la Coalition dite des Forces vives pour les Concertations Nationales (regroupant l’Alliance IBK-Mali 2012, la COPAM) a organisé le 24 novembre dernier au Stade Modibo Keita un meeting pour dénoncer « le complot ».
Un véritable non-événement
Pourquoi avoir choisi pour lieu du meeting, le Stade Modibo Keita ?
La raison est toute simple : les organisateurs misaient sur plusieurs milliers de participants. Hélas, ils auraient pu se contenter de la cour d’une petite école primaire de Sabalibougou. Et pour cause, les bamakois ayant d’autres chats à fouetter n’ont pas été nombreux à répondre à l’appel de l’Alliance IBK-Mali 2012, de la COPAM, et du SADI.
C’est pourquoi, Amadou Soulalé (porte parole de l’Alliance IBK-Mali 2012) Younouss Hamey Dicko5président de la COPAM et Dr Oumar Mariko (SECRETAIRE GENERAL DU PARTI Sadi) n’auraient été entourés que de quelques centaines de militants.
Qu’à cela ne tienne, les organisateurs du non-événement ont tenu à préciser que le « meeting n’a autre objet que de manifester notre volonté et notre exigence pour la tenue des assises. Il y a eu des dates. Pour eux, l’accord cadre qui est le point de départ de cette gestion aujourd’hui de la transition a parlé du choix d’un premier ministre consensuel entre les signaleurs de l’accord, cela a eu lieu ; il a parlé de la mise en place d’un gouvernement d’Union National, cela a eu lieu ; l’accord cadre a dit également la tenue d’une concertation des forces vives pour préciser la durée de la transition ; pour dégager le chronogramme des activités de la transition ; pour définir les organes de la transition ; pour donner une visibilité à l’humanitaire ; il y a pleins aspects qui ont été exécutée sauf la tenue des concertations ».
Pour le président de la COPAM, Younouss Hamèye Dicko, « la concertation Nationale est prise en otage par le président de la République par intérim et sa formation politique le FDR, tous deux protégés de la CEDEAO contre les intérêts de la Nation. Selon lui, comploter contre la concertation Nationale, c’est la même chose que comploter contre l’avenir de la Nation malienne ».
Enfin conclura-t-il« depuis trois (3) mois les faux démocrates, les faux républicains du FDR prônent un boycott systématique de la concertation et de la commission Nationale d’organisation tant que ne leur est pas concédé le privilège monarchiste particulier qui reviendrait à prendre en compte tous leurs amendements », a martelé Mr Dicko.
Et le secrétaire général du parti SADI, Dr Oumar Mariko, de dénoncer le FDR « la complicité entre le FDR, la France et la CEDEAO pour faire tomber le Mali ».
Une vieille chanson qui a longuement été applaudie par les désœuvrés qui ont assisté à la rencontre organisée par les éternels chercheurs de popularité et de privilèges.
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