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Crise malienne : Vers le parachèvement du processus d’Alger
Publié le mardi 2 juin 2015  |  Elmoudjahid
La
© AFP par FAROUK BATICHE
La rébellion touareg du Mali a paraphé l`accord de paix d`Alger
Alger, le 14 Mai 2015, la rébellion a paraphé à Alger l`accord pour la paix au Mali du 1er mars.




Le Mali est-il au bout de ses peines ? L’espoir de voir s’instaurer une paix durable et définitive dans ce pays est plus que jamais
permis au regard de l’évolution enregistrée dans le dossier malien, ces derniers jours. Pour preuve, samedi dernier à Alger, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, s’est entretenu, en qualité de chef de file de la médiation internationale, avec les différents acteurs maliens.

Ainsi, il a reçu, successivement, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, le représentant de la Coordination des mouvements de l’Azawad, Bilal Ag Cherif et deux chefs des mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au sein de la Plateforme d’Alger, à savoir le président du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), Ahmed Ouled Sidi Mohamed et M. Harouna Toureh. Les déclarations de toutes ces parties augurent d’un proche dénouement qui serait confirmé par la signature par la CMA de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et qu’elle a paraphé du reste le 14 mai 2015. «Les représentants de la CMA sont dans de bonnes dispositions», nous a déclaré, hier, un membre de la Plate-forme joint par téléphone. Cette impression d’un épilogue prochain à une crise qui n’a que trop duré est confortée par la déclaration de représentant de la CMA, Bilal Ag Cherif. «Nous restons convaincus que les efforts et les discussions en cours en Algérie seront couronnés de succès», a-t-il indiqué samedi passé à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le chef de la diplomatie algérienne. Et d’ajouter que ces efforts déployés par la médiation internationale conduite par l’Algérie permettront à «toutes les parties de parachever leur accord qui constitue la base de la stabilité, de la paix, de la justice et du développement au Mali». Pour Bilal Ag Cherif, la présence de la CMA à Alger a un seul objectif, celui de parachever le processus d’Alger qui a permis de conclure l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali signé par ailleurs 15 mai à Bamako à l’occasion d’une cérémonie à laquelle ont participé une quinzaine de chefs d’Etat africains, les représentants de la communauté internationale. C’est pourquoi, de là à croire que la signature de l’Accord par la CMA pourrait intervenir dans un proche avenir, il n’y a qu’un pas que d’aucuns n’hésitent pas à franchir et ce, même si ces mêmes parties se refusent à faire preuve d’une assurance sans faille, mais il n’en demeure pas moins que voir le processus d’Alger parachevé est le souhait exprimées par toutes les parties et les membres de la médiation internationale élargie. Dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec son homologue algérien, M. Diop appelé les composantes de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), «qui n’ont pas encore signé l’accord, de le faire dans le but de permettre au Mali de retrouver la paix et la sécurité». De leurs côtés les deux chefs politico-militaires engagés dans la Plate-forme ont déclaré attendre «une application rapide, sincère et rigoureuse de l’accord». Ils diront également avoir «marqué leur disponibilité comme d’habitude» et avoir dit être «prêts pour la paix et la tranquillité». Il est vrai aussi que ces conditions sont celles qu’il faut réunir dans les plus brefs délais pour que le Mali de façon générale et sa partie Nord de façon particulière puissent jouir du développement, de la stabilité et de la sécurité. Une réalité dont est conscient le représentant de la CMA, Bilal Ag Cherif qui a estimé que les efforts déployés à Alger permettront à «toutes les parties de parachever leur accord qui constitue la base de la stabilité, de la paix, de la justice et du développement au Mali. Il a affirmé que la stabilité du Mali renforcera la sécurité et la stabilité dans toute la région, ajoutant que «les défis sécuritaires à relever sont importants sur les plans régional et international». «Conscients de tous ces défis, nous œuvrons laborieusement à parachever ce projet important (le rétablissement de la sécurité et de la stabilité au Mali)», a encore affirmé Bilal Ag Cherif. Les parties maliennes ont poursuivi, hier, leurs discussions avec les membres de la médiation en vue de lever les dernières hésitations susceptibles d’entraver le parachèvement du processus d’Alger. «Nous travaillons ensemble sur les mesures de confiance à mettre en place», précisera une source proche de la Plate-forme. Une plénière devrait se tenir incessamment est-il également indiqué.
Nadia Kerraz

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M. Lamamra reçoit le représentant de la Coordination des mouvements de l’Azawad
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a reçu, samedi soir à Alger, le chef de délégation et représentant de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), Bilal Ag Cherif. Dans une déclaration à la presse au terme de l’audience, M. Ag Cherif a remercié les efforts consentis par la médiation internationale, conduite par l’Algérie, pour le retour de la paix et la stabilité dans l’ensemble des régions du Mali.

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M. Lamamra reçoit les chefs des mouvements politico-militaires du nord du Mali
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a reçu, samedi soir à Alger, les chefs des mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au sein de la Plate-forme d’Alger. Dans une déclaration à la presse au terme de l’audience, le président du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), Ahmed Ouled Sidi Mohamed, a indiqué que les mouvements de la Plateforme «attendent une mise œuvre rapide de l’Accord de paix et de réconciliation nationale au Mali et voient l’avenir avec beaucoup d’optimisme et de sérénité». «Nous attendons une application rapide, sincère et rigoureuse de cet accord», signé le 15 mai courant à Bamako, a-t-il ajouté. Pour sa part, M. Harouna Touré, a indiqué que leur rencontre avec M. Lamamra, portait sur «les consultations en cours pour parfaire et parachever l’Accord de paix et de réconciliation nationale au Mali».
«Nous avons échangé sur les modalités à mettre en œuvre et sur comment mettre fin définitivement aux hostilités au Mali», a-t-il ajouté. «Nous avons marqué notre disponibilité comme d’habitude et nous avons dit que nous étions prêts pour la paix et la tranquillité», a conclu M. Touré. Les mouvements engagés dans la Plate-forme d’Alger sont le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA, dissident), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR).

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Ag Cherif se dit convaincu que les efforts déployés seront couronnés de succès
Le chef de la délégation et représentant de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), Bilal Ag Cherif s’est dit convaincu, samedi passé à Alger, que les efforts déployés par la médiation internationale menée par l’Algérie pour un règlement pacifique et permanent de la crise au Mali seront «couronnés de succès».
«Nous restons convaincus que les efforts et les discussions en cours en Algérie seront couronnés de succès», a indiqué Ag Cherif dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra. Il a ajouté que ces efforts permettront à «toutes les parties de parachever leur accord qui constitue la base de la stabilité, de la paix, de la justice et du développement au Mali». Ag Cherif a déclaré «nous sommes en Algérie où ont été entamées les négociations qui ont permis de conclure l’accord de paix et de réconciliation au Mali signé le 15 mai à Bamako, pour parachever ce processus». Il a affirmé que la stabilité du Mali renforcera la sécurité et la stabilité dans toute la région, ajoutant que «les défis sécuritaires à relever sont importants sur les plans régional et international». «Conscients de tous ces défis, nous œuvrons laborieusement à parachever ce projet important (le rétablissement de la sécurité et de la stabilité au Mali)», a affirmé le représentant des mouvements de l’Azawad (CMA).

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M. Diop appelle la Coordination des mouvements de l’Azawad à signer l’Accord de Bamako
Le ministre malien des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a appelé, samedi soir à Alger, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a signé au «plus vite» l’Accord de paix et de réconciliation nationale au Mali pour résoudre durablement la situation sécuritaire du pays. «Nous souhaitons que nos frères des autres composants de la CMA (outre ceux qui ont déjà signé l’accord le 15 mai à Bamako), qui hésitent encore, fassent le pas et signent l’accord», a indiqué M. Diop dans une déclaration à la presse au terme de son entretien avec le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. «Nous voulons que cet accord soit signé et appliqué pour retrouver notre vivre ensemble», a-t-il soutenu. L’Accord de paix et de réconciliation nationale au Mali a été signé le 15 mai courant par le gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au sein de la Plateforme d’Alger et par l’équipe de la médiation internationale conduite par l’Algérie. Deux composantes sur cinq que compte la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), à savoir la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA), la CM-FPR2 (Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance) ont également signé l’accord, rappelle-t-on. M. Diop a, dans ce contexte, expliqué que convaincre la CMA à rejoindre les signataires de l’accord de Bamako constituait l’essence même des démarches en cours au niveau de la médiation internationale pour la résolution de la crise au Mali, dont l’Algérie est chef de file.
«Ceci est aussi l’essence de notre présence en Algérie visant à pouvoir travailler avec la médiation internationale», a-t-il précisé, ajoutant que le gouvernement malien renouvelait «toute sa confiance» en cette médiation, conduite par l’Algérie, et qui vient d’entamer des discussions autour de la mise en œuvre de l’Accord de Bamako. Le chef de la diplomatie malienne a affirmé que l’Accord de paix et de réconciliation nationale au Mali offrait «tous les outils nécessaires pour résoudre durablement la situation sécuritaire sur le terrain» qui est, a-t-il décrit, «relativement fragile». «J’ai la faiblesse de croire que les frères de la CMA et de la Plate-forme qui sont tous présents ici (Alger), sont animés de la même volonté et conscients que les populations maliennes souffrent et que les enfants de Kidal ne vont plus à l’école depuis trois ans», a-t-il indiqué. M. Diop a déploré que «des Maliens sont tués et blessés tous les jours par des mines» et que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) enregistrait «des pertes humaines de plus en plus importantes». «La MINUSMA est là pour nous aider et pour assister tous les Maliens», a-t-il soutenu en présence de son homologue Algérien.
«C’est en gardant à l’esprit tout ce contexte que nous sommes ici pour aller encore plus vite, afin que le Comité de mise en œuvre de l’Accord de Bamako, issu du processus d’Alger, soit vite mis en place. Et que nous puissions entrer dans une phase active et pour pouvoir stabiliser la situation du Mali», a souligné M. Diop. Selon lui, il existe «un soutien très fort» de la part des populations dans les différentes régions du Mali aux efforts de paix et de réconciliation. Des populations qui, a-t-il fait savoir, «n’adressent pas un message de haine, mais au contraire, souhaitent un retour de la paix et l’unité dans le pays». M. Diop a, par ailleurs, remercié l’Algérie d’avoir «toujours été aux côtés des Maliens avec patience et persévérance».
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