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Processus de paix au Mali : A quoi jouent les députés HCUA ?
Publié le mercredi 3 juin 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires




Supposés être des interlocuteurs valables et facilitateurs, les députés élus sous les couleurs du parti Rassemblement pour le Mali (RPM) et membres fondateurs du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) servent à peu de chose dans le processus de dialogue inter-malien pour le retour de la paix au nord. Une attitude qui suscite des interrogations chez les Maliens.
C’est un mépris vis-à-vis de la Loi fondamentale du Mali adoptée en février 1992. Des élus de la nation militent dans des organisations qui ne reconnaissent pas la souveraineté et l’autorité du pays.
Mohamed Ag Intalla et Ahmed Ag Bibi, élus sous les couleurs du parti au pouvoir aux élections législatives de 2013 pour défendreles intérêts des populations les plus défavorisées et les plus exclues du progrès, qui jouissent de tous les privilèges, font preuve manifeste de leur mauvaise foi au peuple qui n’aspire qu’à la paix dans la partie septentrionale et une volonté délibérée de mener en bateau les citoyens qu’on voulait tenir dans l’ignorance des enjeux cachés de la lutte politique lors de la campagne.
Par cet acte, ces élus trompent le peuple et renforcent les groupes coalisés contre l’autorité et la souveraineté du Mali.
Mohamed Ag Intalla et Ahmed Ag Bibi qui bénéficient d’une légitimité populaire au nord se devaient d’être des mandants du ministre de la Réconciliation nationale à travers des cadres de concertations à l’intention de la population de Kidal, fief de tout ce que le Mali compte comme groupes armés et les autres groupes armés pour accompagner la réflexion des forces vives maliennes pour trouver une issue finale à la crise que traverse le pays.
Cette volonté est une réponse également au souci de la médiation à faire comprendre les tenants et les aboutissants du projet d’accord et susciter un débat participatif afin d’avoir l’adhésion de tous les Maliens.
Avec ces réflexions sur le projet d’accord comme il a été question dans les autres régions du Nord, Kidal allait exprimer le caractère inclusif des consultations sur le processus de paix et son attachement à la paix et s’assurer que grâce à leur action, le gouvernement ferait sien l’accord et contribuerait à sa mise en œuvre sur l’ensemble du pays. Mais rien de concret n’a été entrepris par les députés HCUA. Au contraire, ils contribuent à renforcer leur mouvement tout comme leurs camarades qui étaient dans l’Assemblée nationale pendant la dernière législature.
Bréhima Sogoba
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