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Course pour la présidence du Rpm : Le Cesc comme fonds de commerce pour Dr. Boulkassoum Haïdara
Publié le mercredi 3 juin 2015  |  Le Katois
session
© aBamako.com par A.S
session extraordinaire de la 5è mandature du CESC
Bamako, le 20 avril 2015 le conseil économique, social et culturel a tenu sa session extraordinaire de la 5e mandature dans les locaux de l’institution.




Pour se positionner président du Rpm, Dr. Boulkassoum Haïdara est à la conquête du pays profond, sous le couvert du Conseil économique, social et culturel.

Boulkassoum Haidara, vice président du RPM
Boulkassoum Haidara, vice président du RPM
C’est une véritable bataille que se livre les caciques du Rassemblement pour le Mali (Rpm) à la veille du Congrès de désignation du président du parti présidentiel. Dans ce lot des gladiateurs, il y a trois membres du gouvernement dans la course : Mahamane Baby, Abdoulaye Idrissa Maïga et Bocari Tréta. En plus de ces membres du gouvernement, le nom du président par intérim du parti, Dr. Boulkassoum Haïdara, désormais à la tête du Conseil économique, social et culturel, circule. Selon certaines sources, d’autres candidatures sont en gestation pour succéder à Ibrahim Boubacar Keïta, au poste de président des Tisserands.

Cette course effrénée pour avoir le contrôle du Rpm a donné lieu à toutes sortes de dérives et tous les moyens sont bons pour chaque aspirant de se faire désirer au sein des militants à la base. La taille des ministères confiés aux cadres militants du Rpm aidant certains à se faire recruter ou à donner des privilèges à des militants du parti. Mahamane Baby, lui, n’est pas allé loin : il a jeté son dévolu sur des jeunes, notamment des anciens de l’Aeem qui pullulent son département.

Pour sa part, Abdoulaye Idrissa Maïga, multiplie les stratégies à l’intérieur du pays, notamment des contacts avec des élus d’autres partis dans le but de renforcer les rangs du Rpm. Idem pour Bocari Tréta qui a choisi des missions occultes et des recrutements en séries pour se faire un nom. Ce qui semble lui réussir au regard de sa cote de popularité qui monte chez des militants à la base.

Le dernier en date, c’est bien le président par intérim du parti Rpm, Dr. Boulkassoum Haïdara, longtemps resté dans l’ombre et manquant de moyens d’actions, il été casé au Cesc. Et depuis, il cherche à rattraper son retard. Car, connu seulement à Bamako, l’ami d’enfance d’IBK a besoin de plus d’un tour de magie pour convaincre les sections de l’intérieur du pays. Sitôt élu président du Conseil économique, social et culturel, M. Haïdara a pris son bâton de pèlerin et initie précipitamment une mission dite de recueil des préoccupations des populations. Un plan visant à parcourir le pays. Derrière cette mission institutionnelle, se cache une vraie campagne de recrutement de militants pour sa cause.

Ainsi, à chaque déplacement, Dr. Boulkassoum Haïdara tient des réunions de lobbying, comme ce fut le cas à Koulikoro et à Ségou ces derniers jours. En tout cas, pour un prétexte, le possible successeur d’IBK au poste de président du Rpm a eu le bon, car de nombreux militants ont été séduits par son leadership. De quoi soulever vive colère et inquiétude chez ceux qui étaient jusque-là maîtres du terrain.

Harouna COULIBALY
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