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Cohésion sociale au Mali : CMD, un homme à abattre ?
Publié le mardi 4 decembre 2012  |  Le Katois


Entretien
© aBamako.com par DR
Entretien du premier ministre Cheikh Modibo Diarra avec la presse nationale.
Vendredi 27 juillet 2012. Primature. 100 jours du premier ministre Cheikh Modibo Diarra face à la presse.


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CMD serait-il l’homme à abattre pour le dialogue prôné entre Maliens ? C’est cette question que bon nombre de Maliens se posent. Aujourd’hui, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra est pris à parti par une tranche de la classe politique à cause du dialogue entre Maliens qu’il prône tant. Il faut que les Maliens se rappellent que l’arbre à palabre n’existe que chez nous, au Mali. L’agenda de ceux-là mêmes qui fustigent la démarche du PM n’est-il pas de se maintenir au détriment du Mali ?

En réalité, dès son arrivée à la Primature, le 17 avril 2012, Cheikh Modibo Diarra a clairement indiqué la voie à suivre, c’est-à-dire, le dialogue avec et entre les Maliens, et la guerre en même temps, sans que l’un exclue l’autre. «Toutes les options sont envisageables, en premier lieu celle de la négociation. Oui, chers compatriotes, nous négocierons parce que nous haïssons la guerre, la guerre qui fait de l’enfant un orphelin, la guerre qui fait d’une femme une veuve, la guerre qui détruit et qui livre nos villes et nos campagnes à la désolation, la guerre qui souille le sol du sang des enfants innocents», a clamé CMD.

«Nous négocierons aussi, chers compatriotes, parce que nous sommes amoureux de la guerre, la guerre qui détruit la guerre, la guerre qui fait taire les armes. La guerre qui ouvre les portes de la paix, la paix dans nos villes, la paix dans nos campagnes, la paix dans nos cœurs», a encore martelé le PM. «Nous négocierons, chers compatriotes, parce que nous n’avons pas peur de négocier, parce que nous n’avons pas honte de négocier», a noté le chef de Gouvernement, une troisième fois, tout en mettant un garde-fou: pas de négociation avec les auteurs de crimes dont le sort est entre les mains de la justice, et aucun compromis sur l’intégrité du territoire national ni sur la laïcité de l’État et la forme républicaine de la République.

Sans que ce soit une injonction de la communauté internationale, nous devons et nous pouvons nous parler entre Maliens, avant, pendant et après la guerre.

«Cependant, nous ne négocierons pas le couteau sur la gorge, en acceptant le fait accompli. Nous ne négocierons pas alors que prédomine dans nos rangs un sentiment d’abandon, de résignation, un sentiment de capitulation», a prévenu CMD. C’est pourquoi, à Ségou, le 1er juin 2012, il a dit sans ambages: «Je n’aime pas la guerre. Mais la guerre qui me permet de mettre fin à la guerre, je suis prêt à la faire». Celui qui tient un tel discours avec une conviction ferme pour le Mali actuel mérite un accompagnement de tous.

Hélas, on a de la peine à comprendre la tonalité et la haine des tenants du front anti dialogue, composé de démocrates sincères et d’orfèvres politiques. L’on se demande ainsi que leur combat se mène-t-il pour le Mali ou pour faire partir un homme ?

Aliou BS SISSOKO

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