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Fin de l’entente dans la mouvance présidentielle : Le RDS considère le nouvel accord du 20 juin comme une trahison du peuple
Publié le lundi 8 juin 2015  |  Le Procès Verbal
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© aBamako.com par A.S
Dans le cadre des concertations avec les forces vives de la Nation, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a rencontré hier à Koulouba les responsables des partis de la majorité présidentielle.




En l'espace de trois jours, trois formations politiques, dont une association, ont donné de la voix contre le régime d'IBK. Elles ont en commun d'être alliées au régime et de lui souhaiter tout le mal possible. Revue de détails...
Le Rassemblement pour le Développement et la Solidarité (RDS) a tenu, le samedi 6 juin 2015 à la Maison des Aînés de Bamako, une conférence de presse animée par son président, le Professeur YounoussHamèyeDicko. Le conférencier(photo) a commencé par féliciter le président IBK et la communauté internationale pour avoir signé l’accord de paix du 15 mai, sans la CMA (Coordination des Mouvements de l’Azawad). Pour l’orateur, malgré certaines insuffisances, l’accord est bénéfique pour notre pays. Il a demandé au gouvernement la mise en œuvre immédiate du document. Dans le cadre de cette mise en œuvre, le RDS propose que l’aspect sécuritaire soit revu de sorte à sécuriser, jusqu’au nord, les deux rives du fleuve Niger.« Pour sécuriser et stabiliser le pays, la médiation algérienne, la MINUSMA et la communauté internationale doivent s’impliquer franchement afin qu’il n’y ait plus un coup de fusil là où elles sont présentes », ajoute l’orateur. Qui invite le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour défendre le pays: « Plus jamais notre peuple n’acceptera des humiliations semblables à celles du 17 janvier 2012, du 17 mai 2014 et du 21 mai 2014. Le peuple ne compte sur personne d’autre pour le défendre que son gouvernement. L’armée malienne doit assumer toutes ses responsabilités pour que les Maliens ne soient plus un gibier pour personne », martèle Younouss.

Parlant de l’annonce faite par la CMA de signer l’Accord le 20 juin 2015, YounoussHamèyeDicko dira que la CMA n’a pas d’autre choix, sous peine dedisparition. Le chef du RDS précise avec une extrême gravité: « Pas question que le GATIA se retire de Ménaka! Comment un pays peut-il perdre une partie de son territoire, parvenir à la récupérer et qu’on lui ordonne de la lâcher? Ce serait une injure pour la nation ! ». L’orateur estime que contrairement à ce que la MINUSMA fait croire, elle ne pourra pas défendre les civils de Ménaka car cela n’entre pas ses missions légales. Younouss ne reconnaît que l’accord signé le 15 mai 2015; il s’oppose à toute réouverture des négociations d’Alger, y voyant « une trahison du peuple malien qui s’est battu en organisant des marches de soutien au gouvernement malien qui leur a promis de ne pas revenir sur l’accord signé le 15 mai ». Enfin, Younouss rejette toute amnistie des crimes commis par les rebelles; il met en garde le régime contre la tenue des élections communales avant la récupération de Kidal car il s’agirait alors d’une « reconnaissance de fait » de la partition du Mali.

Que veut donc Younouss et le RDS ?

A entendre le discours de Younouss, on se pose des questions: Younouss, membre de la mouvance présidentielle, conteste-t-il donc le sous-accord signé le 2 juin 2015 à Alger, texte qui amende celui du 15 mai et stipule, entre autres, le retrait du GATIA de Ménaka?Considère-t-il la défaite militaire du 21 mai 2014 comme une faute du pouvoir IBK? Younouss et son parti restent-ils toujours membres de la mouvance présidentielle ?

Abdoulaye Koné
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