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Vers un réaménagement du gouvernement après la signature de l’accord de paix : Me Harouna Toureh de la Plateforme et Moussa Ag Assarid de la CMA pressentis ministres
Publié le mardi 9 juin 2015  |  L’Indépendant
Moussa
© Autre presse
Moussa Ag Assarid
Porte-parole du MNLA au mali




De sources dignes de foi, les lendemains du 20 juin prochain, date de la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) seront marqués par un réaménagement de l’équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre Modibo Kéita. Celui-ci devrait être reconduit à son poste alors qu’on signale l’entrée de quelques personnalités de la CMA et de la plate-forme républicaine. L’on annonce aussi que certaines personnalités de l’opposition pourraient faire leur entrée dans l’équipe pour amorcer une forme de transition vers la mise en œuvre du document de paix.

Si tout va bien, le 20 juin prochain, les séparatistes kidalois vont, enfin, signer leur adhésion au processus de paix et de réconciliation au Mali. C’est à travers la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, déjà signé par le gouvernement, les mouvements de la plateforme et la médiation internationale élargie le 15 mai 2015 à Bamako.

Après des échanges aboutissant à ce qui est appelé « l’arrangement sécuritaire » sur la situation explosive à Ménaka, les caciques de la CMA ont fini par accepter d’enterrer la hache de guerre pour fumer le calumet de la paix.

Ainsi, après la signature du document de paix par tous les acteurs, le 20 juin prochain à Bamako, l’on assistera, confient certaines sources diplomatiques, à un léger réaménagement du gouvernement. Il fera en sorte que d’anciens rebelles, redevenus « frères Maliens » dans le lexique gouvernemental soient associés à la gestion des affaires publiques.

Cette option permettra, analysent certains observateurs, de maximiser les chances de succès dans la mise en œuvre de l’Accord, qui a dû nécessiter, la semaine dernière, des rencontres d’échanges pour clarifier certains aspects du document.

Il nous revient donc qu’un certain nombre de » garanties de fréquentabilité « ont été données aux chefs de la CMA pour qu’ils puissent participer pleinement aux efforts de pacification du pays dans le cadre du processus de réconciliation nationale. C’est dans ce sens que certains acteurs de la CMA pourraient être appelé au gouvernement.

Selon nos sources, le Premier ministre Modibo Kéita, Haut Représentant du chef de l’Etat dans les pourparlers d’Alger, conservera probablement son poste de chef du gouvernement; et son équipe devra être renforcée par des personnalités comme Moussa Ag Assarid, qui aurait joué un rôle notoire dans la persuasion des radicaux à aller vers la paix.Pour briser une éventuelle réticence au sein de l’opinion publique nationale, une campagne de sensibilisation va être lancée par les pouvoirs publics dans les prochains jours afin de convaincre les Maliens à se pardonner mutuellement pour tourner définitivement la page de la grave crise qui a failli anéantir le pays.

D’autres personnalités comme Me Harouna Toureh, le président de la Plateforme des mouvements républicains, qui a joué un rôle déterminant dans la résistance, l’autodéfense et la protection des populations civiles au Nord.

De même, des cadres de l’opposition politique pourraient être appelés au sein du nouvel attelage gouvernemental.

Cette option viserait à sceller une union sacrée de toutes les forces politiques autour du président de la République en vue d’une meilleure mise en oeuvre de l’Accord et un processus de paix et de réconciliation plus inclusif.
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