Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

Nord Mali : Ouattara plaide pour une intervention armée au premier trimestre 2013
Publié le mercredi 5 decembre 2012  |  AFP


Sommet
© Autre presse par Présidence Cote d`Ivoire
Sommet de l`Union africaine: les chefs d`Etat et de gouvernement du continent planchent sur des questions d`actualité comme la crise malienne
Samedi 14 Juillet 2012. Addis-Abeba (Ethiopie). Le Président de la République de Cote d`Ivoire, SEM. Alassane Ouattara à la réunion des chefs d`Etat et de gouvernement du Conseil de Paix et de Sécurité


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le président de la communauté des pays d'Afrique de l'Ouest, l'Ivoirien Alassane Ouattara, a plaidé mercredi 5 décembre en faveur de l'adoption "urgente" d'une résolution au Conseil de sécurité de l'ONU pour permettre une intervention armée dans le nord du Mali dès le premier trimestre 2013.
"L'intervention militaire est indispensable et urgente. Si nous avons une résolution en décembre, nous espérons organiser cette intervention dans le premier trimestre", a déclaré à la radio Europe 1 M. Ouattara, qui a exclu d'attendre "trois-quatre mois". La situation dans le nord du Mali, contrôlé depuis la fin juin par des groupes islamistes armés, est "inacceptable", a dit le président ivoirien, en visite àParis où il a été reçu mardi par le président François Hollande.

"Il faut une intervention rapide au Mali, c'est urgent. Il y a des risques pour toute la sous-région. Le nord du Mali est occupé par des terroristes, des trafiquants de drogue", a-t-il insisté.



"IL NE FAUT PAS ATTENDRE TROIS-QUATRE MOIS"



Les chefs d'Etat des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont adopté le 11 novembre à Abuja un plan de reconquête militaire du nord du Mali. Ils ont approuvé l'envoi d'une force internationale de 3 300 soldats pour une durée d'un an, pour lequel ils ont demandé le feu vert des Nations unies.

"Nous demandons au Conseil de sécurité des Nations unies d'agir rapidement, si possible au mois de décembre. C'est ce que j'ai demandé au président François Hollande, il a dit qu'il ferait tout pour qu'il en soit ainsi", a affirmé M. Ouattara. "Il ne faut pas attendre trois-quatre mois" pour intervenir, a insisté le président en exercice de la Cédéao, contredisant ainsi l'envoyé spécial de l'ONU au Sahel,Romano Prodi, qui a écarté toute possibilité d'intervention avant septembre 2013.

"Nous ne voulons pas que ces terroristes descendent dans notre pays. (...) Nous ne voulons pas que notre sous-région devienne occupée, encadrée par des terroristes", a-t-il dit. "Les pays voisins sont pressés d'intervenir", a souligné M. Ouattara. "Nous sommes prêts. Nous avons des armées solides, bien formées, nous sommes en mesure d'intervenir", a-t-il martelé, tout en reconnaissant avoir"besoin de soutiens logistique et matériel".

Se félicitant des promesses à cet égard de la France, le président Ouattara a également appelé à une aide de l'Union européenne "car il faudra beaucoup de moyens financiers pour faire" cette intervention militaire.

 Commentaires