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Mali : «Fuite d’eau» et migrants : Nicolas Sarkozy se justifie
Publié le lundi 22 juin 2015  |  Le Figaro
Nicolas
© Autre presse par DR
Nicolas Sarkozy, président de la République française




LE SCAN POLITIQUE – En visite au Maroc, le président des Républicains s’est agacé des critiques de l’exécutif au sujet de sa comparaison.

«Chacun comprendra la réserve que je dois avoir», a prévenu Nicolas Sarkozy en arrivant au Maroc ce dimanche. Le chef de l’opposition effectue actuellement un déplacement de deux jours dans le royaume de son ami Mohamed VI, au cours duquel il doit rencontrer notamment le ministre des Affaires étrangères et le chef du gouvernement. Mais comme le relate Le Parisien ce lundi, la réserve annoncée n’a pas fait long feu. Lançant sa visite par une prise de parole à Casablanca, l’ancien président s’est exprimé devant un parterre de 400 expatriés français, dont une part importante de militants des Républicains. Et en déplacement à l’étranger comme en meeting, le patron de la rue de Vaugirard semble ne pas pouvoir résister à la tentation de frapper les esprits par ses formules détonantes.

Échaudé par la polémique qu’il a soulevée en comparant le problème des migrants à une fuite d’eau la semaine dernière, l’ancien chef de l’État s’est défendu d’avoir dérapé. «La France a-t-elle les moyens de donner des leçons? Pas en ce moment», a-t-il d’abord asséné à l’endroit des socialistes. Avant de reprendre à la tribune: «Je refuse qu’on dise que prononcer le mot immigration, quand on est chez les Républicains, soit une forme de xénophobie ou de racisme!». En privé, relate Le Parisien, Nicolas Sarkozy enragerait d’avoir soulevé un tel tollé: «Oser dire que je compare les migrants à une fuite d’eau, c’est grotesque. La fuite que j’évoquais? C’est la solution préconisée par la Commission européenne pour répartir les demandeurs d’asile dans les différents pays de l’Union. Au lieu de traiter la cause, on traite la conséquence. Ça n’a tout simplement pas de sens».

Le chef de l’opposition n’a surtout pas apprécié l’attitude de l’exécutif, sorti de sa réserve pour critiquer ses propos. «Mais dans quel monde vivent les socialistes? Un monde où ils n’entendent plus le peuple. Ils sont coupés des réalités, a-t-il attaqué, toujours selon Le Parisien. Je savais qu’ils étaient aveugles…mais je me demande s’ils ne sont pas également sourds». Avant de cibler le premier ministre: «Valls? Vu le volume sonore en ce moment, il doit être stressé, il a du mal…». Puis le chef de l’État: «Monsieur Hollande nous met si bas qu’il va falloir aller très loin dans notre projet». Pourtant, le président des Républicains assure n’être «ni dans la revanche, ni dans l’amertume» lorsqu’il aborde le sujet de ses ambitions pour 2017. S’il n’a pas encore officiellement déclaré sa candidature, une chose est sûre: il brûle d’y aller. «J’ai toujours gardé un appétit intact», aurait-il assuré à ceux qui s’impatientent de le voir entrer pour de bon dans l’arène.

Marc de Boni
Source: Le Figaro
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