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Mise en œuvre des dispositions de l’accord de paix au Mali : Deuxième réunion du Comité de suivi le 15 juillet
Publié le samedi 27 juin 2015  |  Elmoudjahid
Cérémonie
© Présidence de CI par DR
Cérémonie de signature de l`accord de paix d`Alger
Bamako, le 15 mai 2015 au CICB. Le Gouvernement malien et les groupes rebelles du nord ont procédé en présence de nombreux chefs d`Etats africains et de la médiation internationale à la signature du document de paix issu du processus d`Alger.




Au lendemain du parachèvement de la cérémonie de signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, le Comité international de suivi a tenu sa première réunion dimanche dernier.

Ce Comité, dont le siège se trouve à Koulouba, un quartier de Bamako, est présidé par l’Algérie. Le secrétariat est assuré quant à lui par la Minusma. Le Comité est composé aussi des représentants de la plate-forme et de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), des pays qui faisaient partie de la médiation élargie et d’institutions.

L’installation du Comité de suivi est, faut-il le rappeler, prévue dans le cadre de l’Accord signé par toutes les parties maliennes. Il remplace dans la forme et le fond le rôle médiation. Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Lamamra, avait indiqué à l’issue de son entretien à Bamako avec le Premier ministre malien que la présence du Comité de suivi dans la capitale malienne « symbolisera cette présence permanente de la communauté internationale et sa volonté d’aider le Mali à réaliser tous les objectifs inscrits dans cet accord de paix et de réconciliation ». Pour ce qui est de la première réunion du Comité, il y avait beaucoup de présents du « fait que l’on n’a pas précisé le nombre de représentants pour chaque groupe », a déclaré M. Maiga, de la Plate-forme. Selon lui : « Il y a eu un problème de communication ». Un souci qui a été réglé par la médiation, selon notre interlocuteur, puisque l’on a retenu par la suite l’option de 10 éléments pour la CMA et 10 autres pour la Plate-forme, soit deux représentants par mouvement. Pour ce qui des mouvements exclus par la CMA, la solution trouvée a été de leur accorder, selon nos informations, le statut d’« observateur ».
Outre les discussions qui ont porté sur la représentation des groupes, les participants, indique-t-on, ont également évoqué la question du fonctionnement de cette structure. Ainsi les quatre groupes dégagés à l’issue de la première réunion ont pour mission de plancher sur l’élaboration d’un règlement intérieur et d’un statut. « Les textes élaborés doivent être soumis à l’adoption lors d’une prochaine réunion dont la date est fixée au 15 juillet prochain », a indiqué notre source. Lors de cette réunion les membres du bureau du Comité seront également connus. Quant à notre question sur l’après 20 juin, M. Maiga dira en fait que « tout va dépendre de la communauté internationale ».

A l’issue d’une réunion mardi dernier du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Mali, l’envoyé spécial du SG de l’ONU et chef de la Minusma, M. Hamdi a qualifié l’Accord de compromis politique, institutionnel, sécuritaire, humanitaire et de développement qui permettra aux Maliennes et Maliens de refonder leur nation sur des bases solides. "Certes, les défis à venir restent nombreux car reconstruire est plus difficile que détruire", a reconnu le Représentant spécial, ajoutant que les semaines à venir seraient critiques.
En fait, pour les Maliens et la communauté internationale, il est essentiel d’aller vite dans la mise en œuvre des dispositions de l’Accord pour couper l’herbe à toute velléité d’un retour à la case départ. Il n’est en effet un secret pour personne que la paix n’arrange pas les tenants de l’instabilité et l’insécurité au Nord du fait qu’elle constitue forcément un obstacle à leurs activités criminelles. Ainsi dira M. Maiga : « Il faut demeurer vigilant ». De son côté, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Diop a déclaré devant le Conseil de sécurité de l’ONU que "la priorité des priorités doit être l’appui au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans tout le pays ». Pour ce faire, il en appelle aux Nations unies. Le chef de la diplomatie malienne a appelé le Conseil à "autoriser de nouveau » la Minusma dont le mandat doit être renouvelé fin juin « à aider le gouvernement malien à stabiliser les principales agglomérations, en particulier dans le nord du pays ».
Nadia K.
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