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Ecole fondamentale Magnambougou I : Les élèves en danger de mort
Publié le lundi 29 juin 2015  |  Le Pouce




Aucun argument ne peut justifier les mauvaises conditions d’accueil dans lesquelles vivent les élèves de l’école Fondamentale Magnambougou I de la commune VI du District de Bamako jusqu’à la fin de cette année scolaire 2014-2015.
En effet, l’état des infrastructures, notamment les salles de classes, ne sont plus propices à l’utilisation. Raison : les bâtiments sont tous en état de délabrement notoire à telle enseigne qu’il n’est plus raisonnable que ceux-ci continuent d’accueillir les élèves. Ces bâtiments construits dans les années 90, en briques de terre battue, se dégradent au jour le jour. Les eaux de pluie s’infiltrent par les toits dont les tôles ne cessent de se faire rongées par la rouille, ce que laisse les élèves desdits bâtiments dans les mouillures chaque qu’il pleut. Plus grave, les murs se détériorent chaque jour que Dieu fait : lézardés par endroits, ces murs perdent à compte goutte leurs briques dont certaines forment des monticules à leurs pieds.

Tous les élèves de ladite école, que nous avons interrogés, n’ont pas caché leurs souffrances : selon les uns, « Quand il pleut, c’est la peur au ventre, nous sommes obligés de nous recroqueviller sur nous-mêmes dans le coin le mieux sécurisant de la classe pour ne pas se faire mouiller », et les autres d’ajouter : « Nos affaires et nous-mêmes sont mouillés chaque fois qu’il pleut. En périodes de devoir, c’est le pire, on dirait que nous sommes directement sous la pluie. Malgré nos plaintes, aucun changement n’arrive. Si rien n’est fait, quelqu’un risque de perdre sa vie ».

Il est temps que les parents d’élèves se mobilisent pour secouer les autorités compétentes : DCAP de Sogoniko, la directrice d’académie Rive Droite, élus municipaux, singulièrement le Maire de la commune VI du District de Bamako, pour que des solutions soient trouvées à cet état des bâtiments avant la rentrée prochaine 2015-2016 afin de soustraire nos enfants d’éventuels accidents mortels. Nos investigations sont en cours pour voir si des fonds de rénovations desdits ne seraient pas alloués, mais détournés par certains responsables de ce pays.

Cyrille ADOHOUN
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