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Gouvernance locale : Une opacité dans la gestion des affaires publiques
Publié le jeudi 6 decembre 2012  |  Le Relais (Bougouni)




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Malgré les efforts consentis par l’Etat malien et ses partenaires pour la l’amélioration du système de la gouvernance locale, la commune urbaine de Bougouni traîne encore le pas vers le partage de l’information. Ce qui engendre une opacité dans la gestion des affaires publiques.

Nous voudrions ici rappeler que l’Etat malien dispose d’un arsenal juridique qui garantit la participation du citoyen à la gestion des affaires publiques et le droit à l’information au niveau des services étatiques, des collectivités territoriales.

Parmi ces textes, il faut citer la loi n° 007 AN du 7 février 2012 portant code des Collectivités Territoriales. Cette loi fait obligation la participation citoyenne à la gestion des affaires publiques, restitution publique des sessions budgétaires et des comptes administratifs des collectivités.

Cependant, très peu de collectivités au Mali s’inscrivent dans cette logique. Plus particulièrement la commune urbaine de Bougouni qui présente une défaillance en matière de communication.

Les sessions ordinaires des collectivités sont publiques : A cet effet, la mairie se doit d’informer les citoyens de la tenue des sessions et de leur ouvrir la porte pour une participation citoyenne.

Mais, hélas ! La tenue de la session de la commune urbaine de Bougouni est une affaire seulement des élus qui se rendent discrètement à la mairie pour sortir avec avantages afférents à leurs titres. Pas de communication sur les sujets d’intérêt général discutés, a fortiori sur l’argent du contribuable utilisé dans les activités.

La tenue de la session budgétaire le mardi 20 novembre 2012 en est une parfaite illustration. Le budget de l’exercice 2013 de la commune urbaine de Bougouni vient d’être voté par les élus sans que les citoyens ne soient informés sur les enjeux du développement auxquels ils devront faire face.

Ceci est une mauvaise pratique qui interpelle les premiers responsables des collectivités territoriales et leur tutelle.

En se contentant des lettres d’invitation adressées aux services techniques et à quelques personnalités de la société civile, la mairie marginalise la population dans son ensemble dans le processus budgétaire.

A cet effet, l’information doit passer par les medias de masse sur la tenue des sessions ainsi que sur les comptes rendus des missions.

Cette gangrène qui a vu le jour depuis les mandats passés continue toujours dans le fonctionnement de la commune urbaine de Bougouni.

Seydou KONE

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