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Sanctions contre Mujao : Rien que du dilatoire
Publié le lundi 10 decembre 2012  |  Le Prétoire


Les
© AFP
Les trois régions administratives de Tombouctou, Gao et Kidal, dans le Nord du Mali, sont occupées depuis cinq mois par le Mouvement pour l`unicité du jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao) et Ansar Dine (Défenseurs de l`Islam)


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Alors que les Maliens et certains de leurs amis attendent du Conseil de sécurité qu’il valide le concept d’opération dans le nord, les Nations unies viennent de prendre certaines sanctions contre les responsables du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest. Contre leurs mouvements dans la bande sahélo saharienne, leurs comptes bancaires, leurs petits trafics d’armes, de munition et de drogue. On se demande à quoi joue l’organisation mondiale.

En effet depuis quand les narcotrafiquants, terroristes, marchands d’armes, ravisseurs d’otages qui pullulent dans le vaste Sahara ont-ils eu besoin de demander à un Etat quelconque de leur délivrer des visas ? Depuis quand font-il leurs transactions dans des banques ? Qui a dit à l’Onu qu’ils vendent leurs armes à la criée sur les marchés publics ?

Pourquoi l’Onu pense que ces narcotrafiquants écoulent leurs drogues par le fret des compagnies régulières de transport ? Ont-ils jamais eu besoin de la légalité pour dégeler leurs avoirs et procéder à leurs ravitaillements ? En réalité, Ban Ki-Moon et ses collaborateurs savent très bien que les groupes armés qui opèrent dans le désert (et pas seulement le Mujao) ont leurs propres filières à eux, qu’ils sont aidés en toute clandestinité par de hauts responsables de certains pays du champ. Et c’est précisement pour démanteler ces filières que le Mali et la Cédéao demandent au Conseil de sécurité de donner son feu vert à une intervention militaire dans le nord du Mali. Alors si l’Onu ne veut pas ou ne pas donner son aval, qu’elle arrête de divertir et de distraire par des mesures dilatoires.

Recrutements dans l’armée

Dans ses toutes nouvelles missions, le comité militaire de réforme des forces armées et de défense vient de lancer un avis de recrutement de milliers de personnes dans les rangs des forces armées et de sécurité, principalement l’armée et la gendarmerie. Il s’agit sans doute pour les autorités de préparer la grande offensive en vue de la libération des régions du nord. Les candidats doivent être motivés, avoir l’amour de l’uniforme, être prêts à se sacrifier pour la patrie. Or, dans le même temps, principalement dans la région de Mopti et sans doute ailleurs, des miliciens sont en train de se former au métier des armes. Ils le font par motivation, par amour pour leurs régions occupées par l’ennemi, et sont prêts, même sans une bonne formation et instruction militaires, à se sacrifier pour leurs terroirs. Il s’agit des milices d’autodéfense Ganda Koy, Ganda Izo, etc. Il n’y a pas plus volontaires que ces jeunes. Et si réellement l’armée et la gendarmerie recherchent des candidats qui ne s’engageront pas pour échapper au chômage et qui refuseront de monter au front une fois recrutés, il n’y a pas à chercher loin, les miliciens sont les mieux indiqués. Maintenant si leur nombre ne suffit pas, le capitaine Sanogo, président du Comité militaire, et ses collaborateurs peuvent toujours chercher ailleurs.

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