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Mali: le Premier ministre Modibo Diarra démissionne après avoir été arrêté
Publié le mardi 11 decembre 2012  |  AFP


Cloture
© aBamako.com par as
Cloture de la Semaine nationale du patrimoine culturel: "Des richesses adaptées aux reglementS des conflits"
20 juillet 2012. Bamako. CICB. Cérémonie placee sous la présidence du Premier ministre Cheick Modibo Diarra. Semaine nationale du patrimoine culturel s`est tenue du 16 au 20 juillet 2012.Premier ministre Cheick Modibo Diarra


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BAMAKO - Le Premier ministre malien Cheik Modibo Diarra a annoncé mardi sa démission et celle de son gouvernement peu après avoir été arrêté à Bamako sur ordre du capitaine Amadou Haya Sanogo, ancien chef des putschistes qui avaient renversé le président Amadou Toumani Touré en mars.

Cette démission plonge encore un peu plus dans la crise et l`incertitude le Mali dont la moité nord du territoire est entièrement occupé depuis juin par des islamistes armés liés Al Qaida: une intervention militaire étrangère, demandée par M. Diarra et contestée par M. Sanogo, est à l`étude pour les en chasser.

"Moi Cheik Modibo Diarra, je démissionne avec mon gouvernement", a déclaré M. Diarra lors d`une brève allocution à l`Office de radio-télévision du Mali (ORTM) sans donner d`explication à sa décision.

L`air grave et les traits tirés, M. Diarra, vêtu d`un costume et d`une cravate sombres, a simplement remercié ses collaborateurs et souhaité que "la nouvelle équipe" qui lui succédera réussisse sa mission.

Son allocution est intervenue quelques heures après son arrestation à son domicile de Bamako par des militaires sur ordre du capitaine Amadou Haya Sanogo, ancien chef des putschistes qui avaient renversé le président Amadou Toumani Touré le 22 mars, précipitant la chute du Nord aux mains des islamistes.

Cheik Modibo Diarra avait prévu de partir lundi soir pour Paris afin d`y passer un contrôle médical, selon son entourage. Il s`apprêtait à se rendre à l`aéroport quand il a appris que ses bagages avaient été débarqués de l`avion qui devait l`emmener en France et il est resté à son domicile où il a été arrêté.

Quelques heures avant qu`il n`apparaisse à la télévision, un membre de son entourage avait annoncé à l`AFP que M. Diarra avait été arrêté à son domicile de Bamako "par une vingtaine de militaires venus de Kati", ville garnison proche de Bamako et base des ex-militaires putschistes. "Ils lui ont dit que c`est le capitaine Sanogo qui leur a demandé de l`arrêter", selon lui.

M. Diarra s`est prononcé à plusieurs reprises en faveur de l`intervention
rapide d`une force militaire internationale dans le nord du Mali, intervention
à laquelle est farouchement opposé le capitaine Sanogo.

Ce capitaine jusqu`alors inconnu avait renversé le 22 mars le régime du
président Amadou Toumani Touré (ATT), précipitant la chute du Mali aux mains
des islamistes armés.

Ex-putschistes toujours influents
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Il avait été contraint de rendre le pouvoir à des civils deux semaines plus
tard, mais lui et ses hommes sont restés très influents à Bamako où ils ont
été accusés d`avoir commis de nombreuses exactions contre des partisans de
l`ancien président renversé.

Le capitaine Sanogo avait fin avril réussi à enrayer une tentative de
contre coup d`Etat des militaires restés fidèles au président ATT à l`issue de
violents combats meurtriers à Bamako.

Ce militaire a été nommé par le président malien par intérim, Dioncouda
Traoré, à la tête d`une structure chargée de réformer l`armée malienne,
sous-équipée et démoralisée.

La démission de M. Diarra est survenue après le report de "concertations
nationales" convoquées par son gouvernement de transition qui devaient se
tenir pendant trois jours à partir de mardi.

La concertation avait pour but de tenter d`établir une "feuille de route"
pour les mois à venir entre tous les acteurs - politiques, militaires,
sociaux, organisations de la société civile - qui restent divisés face à la
crise et la manière de tenter de la résoudre.

Le nord du Mali est contrôlé depuis fin juin par trois groupes islamistes
armés: Ansar Dine, mouvement essentiellement composé de Touareg maliens, et
les jihadistes surtout étrangers d`Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du
Mouvement pour l`unicité et le jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao).

Ils y appliquent la charia (loi islamique) avec une extrême rigueur qui se
traduit par des lapidations, amputations, coups de fouets aux "déviants"
(voleurs présumés, couples adultères, fumeurs, buveurs d`alcool).

Bamako et la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao)
ont soumis à l`ONU des plans pour l`envoi d`une force internationale de 3.300
hommes dans le nord du Mali et demandent au Conseil de sécurité de l`ONU
d`autoriser son déploiement rapidement.

La volonté des Africains, soutenus par la France, d`obtenir au plus vite le
feu vert de l`ONU à une intervention se heurte au scepticisme de Washington,



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Déclaration du Premier ministre par intérim: “Moi Cheik Modibo Diarra, je démissionne avec tout mon gouvernement ce mardi 11 décembre 2012"
Publié le: 11/12/2012  |  ORTM


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