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IBK en voie d’amnistier Moussa Traoré
Publié le mardi 7 juillet 2015  |  le temoin
Lancement
© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




Pour une troisième fois de suite, Moussa Traoré, l’ancien dictateur, a été convié aux cérémonies officielles auxquelles il participe volontiers sans rougir un tant soit peu de sa disgrâce nationale. Après son invitation à l’investiture d’IBK – où il a mérité le titre élogieux et insolite de Républicain -, GMT a derechef répondu présent aux deux cérémonies de signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, les 15 mai et 20 juin derniers.
Là aussi, le président de la République a saisi l’occasion pour lui témoigner estime et sympathie à l’ancien autocrate. Il s’est certes retenu de l’appeler directement Républicain, mais il a remis ça en usant de moyens détournés avec notamment des reconnaissances d’avoir répondu chaque fois à l’appel de la République. Avec une telle tendance à la réhabilitation, beaucoup d’observateurs estiment qu’il lui est loisible d’opter pour l’avènement d’une loi d’amnistie qui retourne au Général Moussa Traoré tous les droits civiques que lui ont retiré sa double condamnation pour crime de sang et crime économique par les tribunaux maliens.

Comment l’Armée a pris le dessus à Nara

Arrivée de bonheur dans la ville, l’assaut des djihadistes comme à l’accoutumée a consisté à jeter sans arrêt des roquettes sur le camp militaire. Pensant qu’il était neutralisé, les assaillant ont paradé dans la ville et s’y promenait comme en territoire conquis avant de constater que des tireurs tapis dans la cité éliminaient progressivement leurs éléments isolés.

Pas moins sept d’entre ont ainsi péri dans les rues de Nara avant que leur chef de file, intrigué, ne se résolve à aller examiner le camp militaire. Il en a eu pour son compte aux abords de la caserne en étant la première victime des tireurs d’élite parmi les FAMA. L’épisode a produit un véritable sauve-qui-peut dans les rangs djihadistes dispersés dans tous les sens à la recherche de leur cache : la forêt du Wagadou.

Trois terroristes abattus dans une opération de ratissage de Famas à Fakola

L’armée malienne a ratissé, dans la nuit du mardi à mercredi passée, à Fakola non loin de la frontière ivoirienne. Selon des sources sécuritaires, le ratissage s’est soldé par la mort de trois terroristes tués durant l’opération. Concomitamment, l’armée ivoirienne renforce sa présence de son côté, a indiqué un responsable des troupes maliennes sur place, précisant que des détachements militaires du pays voisin et de l’Onuci sont engagés dans la même opération qui consister à cerner la forêt dénommée Sama où sont retranchés les terroristes.

Tirs sur une ambulance d’Ansongo

Une ambulance d’Asongo a été attaquée jeudi passé vers 13 heures par des bandits armés. L’attaque s’est produite à Tacharan, à quelques kilomètres de la ville de GAO. Selon des sources locales, le conducteur a été grièvement blessé et a été admis à l’Hôpital Régional de Gao pour recevoir des soins appropriés.

Sada Samaké et Oumar Mariko livrent le Mali a ses ennemis

Les Maliens ont été témoins, jeudi dernier, du face-à-face à l’Assemblée nationale entre le ministre de la Sécurité, Sada Samaké, et l’Honorable député élu de Kolondieba, Dr Oumar Mariko. Il s’agissait pour le ministre de s’expliquer sur la pénurie de cartes d’identité nationale et de passeports, respectivement dans les commissariats et services d’émigration de la Police nationale.

Quant au député, il s’intéressait aux raisons de ce manque criard des documents précieux. Au finish, les deux acteurs n’ont trouvé mieux que de livrer notre pays a ses ennemis. Par ces temps où le Mali fait face à la multiplication des attaques terroristes au sud comme au nord, les échanges ont frisé le déballage de secret-défense par le premier responsable de la sécurité intérieure sous la pression d’Oumar Mariko, au nom du seul règlement de comptes entre les deux hommes. Le premier responsable de l’hémicycle est fortement interpellé pour cadrer le débat et éviter à notre pays des désagréments.

Couac : Un Conseil de défense pour cacher la violation des textes à l’Assemblée nationale

Mercredi dernier – c’est-à-dire quarante-huit heures après le conseil de défense consécutif aux événements de Nara et de Fakola -, la représentation nationale a pris le relais à son tour en conviant les ministres en charge de la Sécurité et de la Défense pour explication sur les dernières évolutions dans les deux secteurs respectifs.

Tous les députés n’y étaient pas admis car les échanges étaient restreints aux seuls membres de la commission parlementaire correspondante et à ceux du bureau de l’Assemblée nationale, y compris le président Issaka Sidibé.

Les deux ministres, selon nos sources, ont été toutefois sérieusement cuisinés, quoiqu’ils soient parvenus à contourner une interpellation du gouvernement en plénière. C’est en violation notamment du règlement intérieur de l’Assemblée que le bureau a substitué à l’interpellation mensuelle un huis-clos restreint aux parlementaires triés sur le volet.

Bon à sa voir : Silence, Isaak Sidibé se positionne pour la présidence du Rpm

On n’en parle pour l’heure qu’en chuchotant dans les salons feutrés de Bamako. Le président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Issaka Sidibé, s’ajoute désormais aux nombreux prétendants à la succession du beau-père de sa fille à la tête du RPM, nouveau parti majoritaire.

Il pointe ainsi le nez en même temps qu’Abdoulaye Idrissa Maïga, Mahamane Baby et Bocari Tréta, ci-devant : ministres de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, de l’Emploi et de la Formation professionnelle et du Développement rural. Les ambitions du beau-père de Karim Keita, également député, expliqueraient peut-être les ennuis d’impopularité que connaît actuellement le secrétaire général du BPN, Bocari Tréta.

Très à cheval sur les principes partisans, il est considéré selon nos sources comme un rempart à détruire sur le chemin de la conquête du RPM par la famille présidentielle. C’est pour déblayer le terrain pour Isaak, dit-on, que le scandale de l’engrais frelaté – pardon !, de l’engrais hors-normes – a connu une amplification. Pour mettre hors-jeu le plus sérieux des obstacles.

Source: Le Témoin
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