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Echos du nord : Une tête toujours 2, 5 milliards de FCFA
Publié le dimanche 12 juillet 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Iyad
© Autre presse
Iyad Ag Ghali




Dirigé par Iyad Ag Ghali, dont la tête a été mise à prix pour 5 millions de dollars par les Etats-Unis, cette organisation terroriste a indiqué être « en guerre permanente contre les croisés et leurs suppôts locaux jusqu’à l’instauration de la charia sur cette terre que nous libérerons ».



Six attaques revendiquées par Ançar Eddine

Ançar Eddine a déjà revendiqué six attaques au moins qui ont été commises à travers le territoire malien, dont celle de Nara, à la frontière mauritanienne et celle qui a visé une patrouille de la Minusma en fin de semaine dernière, à mi-chemin entre Tombouctou et Goundam. Classé comme organisation terroriste, Ançar Eddine a vainement tenté de saboter, par la violence armée, le dialogue inclusif inter-malien d’Alger, qui a abouti à la signature d’un accord pour la paix et de réconciliation à Bamako par toutes les parties maliennes en conflit depuis 2012.



De nouveaux armements venus de la Libye

Les groupes terroristes, opérant dans le Nord du Mali, auraient acquis de nouveaux armements en provenance de la Libye, grâce à l’aide de leurs alliés islamistes dans ce pays, d’où la rébellion touareg de 2012 était partie. Ansar al-Charia libyen se serait occupé de fournir des armes lourdes à Aqmi, dont des missiles, selon plusieurs sources proches des services de renseignements maliens et étrangers.



Pourquoi la mort de Wadoussène est un coup dur pour Aqmi

Pour le journaliste-écrivain Serge Daniel, « Mohamed Ali Ag Wadoussène était de la Katiba, c’est-à-dire l’unité combattante d’Abdelkrim Taleh, tué lui aussi il y a quelques temps par les forces de l’opération Barkhane. Sa mort est donc un coup dur pour les terroristes, parce que là vous avez un élément essentiel qui permettait à la Katiba de gagner beaucoup d’argent ».



Wadoussène a échappé à plusieurs opérations de Barkane

Quelques temps après, il échappe à une opération des forces spéciales françaises. Il prend alors la direction de la frontière algérienne dans la localité de Tinzawatène. Entre autres activités, il forme les jihadistes au maniement des armes mais entre-temps, il descend dans la localité d’Aguelhok où là encore, il aurait échappé de justesse aux forces françaises.

Mais l’homme passe de nombreux coups de téléphone qui permettent de le localiser. Des proches qui l’appellent dans le quartier Etembar, situé dans le Nord de la ville de Kidal sont également surveillés. Il serait même arrivé une ou deux fois dans la ville de Kidal. Mais ce spécialiste du rapt d’Européens se sent traqué, surtout après la mort de son mentor Abdelkrim. Il remonte alors dans le massif de l’Adrar des Ifoghas où il a été finalement abattu.

« Dans cette affaire, la France a voulu lancer un message clair », a expliqué cette source à l’AFP : « Il a été relâché pour permettre la libération de l’otage français. Il fallait ensuite l’arrêter ou l’éliminer pour ne pas donner une prime à l’impunité, pour ne pas encourager d’autres à faire comme lui ».
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