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Aider le Mali dans la mise en œuvre de l’Accord, le nouveau Mandat de la MINUSMA expliqué aux hommes de Médias
Publié le lundi 13 juillet 2015  |  Infosept
Patrouille
© aBamako.com par A S
Patrouille de la MINUSMA à Tombouctou
Tombouctou, le 11 Mai 2015, la MINUSMA a procédé aux patrouilles à Tombouctou




La Maison de la Presse de Bamako a servi de cadre le 7 juillet 2015 à une rencontre d’échanges entres les responsables de MINUSMA et des hommes de Médias. Avec comme objectif d’expliquer les caractéristiques du nouveau Mandat de la Minusma adopté le 29 juin dernier à l’unanimité par le Conseil de Sécurité sous la Résolution 2227. La particularité de cette Résolution est qu’elle oriente le mandant de la mission vers des tâches clefs relatives à la mise en œuvre de l’Accord de Paix et de Réconciliation de Bamako.

Plus robuste en ce qui concerne le cessez-le-feu, ce nouveau mandat a pour objet d’enjoindre la Minusma à superviser l’application de cette mesure. A cette fin, explique M. Arnauld Akodjénou, le Conseil de Sécurité a validé l’envoi de 40 observateurs militaires. Autre particularité de ce mandat reste le fait que le Conseil de Sécurité se dit disposer à envisager la mise en place d’un dispositif de sanctions en cas de violation du cessez-le-feu, d’obstruction de la mise en œuvre de l’Accord ou d’attaques contre sa Mission.

Les composantes du nouveau mandat, qui a été établi sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies et autorise à cet égard la Minusma à utiliser tous les moyens nécessaires pour accomplir son mandat dans les limites de ses capacités et dans ses zones de déploiement.

Le modèle de candidature aux futures élections des conseillers communaux, régionaux et du District validé, le montant de la participation fixé à 5000F CFA
Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le dernier Conseil des Ministres a adopté deux projets de décret sur les élections des conseillers régionaux et des conseillers du District de Bamako.

Le premier, déterminant le modèle de candidature pour l’élection des conseillers régionaux et des conseillers du District de Bamako est adopté en application des dispositions du Code électoral relatives à la présentation des candidats. Le modèle de candidature permet de recueillir certains renseignements sur les candidats à ces échéances électorales, notamment, le nom et prénom(s), la date et lieu de naissance, le sexe, la profession, le domicile, l’appartenance politique, le titre de la liste et la couleur choisie pour l’impression des bulletins, circulaires et affiches. Il renseigne également sur la circonscription électorale ainsi que sur la nature des élections concernées.

Quant au second, il fixe le montant de la participation aux frais électoraux à l’occasion de l’élection des conseillers régionaux et des conseillers du District de Bamako et s’inscrit dans le cadre des dispositions de la loi électorale qui prévoient que dans les 48 heures qui suivent la déclaration de candidature, le mandataire du candidat ou de la liste de candidats doit verser une participation non remboursable aux frais électoraux. Le décret fixe à 5000 FCFA le montant de la participation.

Choguel décidé à évaluer sa stratégie de communication gouvernementale 6 mois après l’adoption : pour quel résultat ?
Afin de contribuer à la cohérence et à la coordination des actions de la communication gouvernementale, le ministère de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication a organisé un atelier de réflexion sur la communication gouvernementale au compte du 1er semestre 2015. Présidée par M. Choguel K. Maïga, ministre en charge de la Communication, cette rencontre s’est déroulée le 9 juillet dernier au CICB en présence des responsables de la communication de la présidence de la République, de la Primature et des départements ministériels, des responsables des services publics de presse.

L’objectif global de l’atelier consistait à contribuer à la cohérence et à la coordination des actions de la communication gouvernementale aux fins d’une meilleure compréhension et d’une plus grande adhésion des citoyens aux choix et décisions du Gouvernement. Ainsi, dans le rapport d’évaluation du premier semestre 2015, il est indiqué que le gouvernement a entrepris entre janvier et juin de cette année, 53 actions de communication sous forme de communiqués de presse, de déclarations, de points de presse et d’interviews. Il a aussi été rendu public 39 communiqués de presse.

On retient que la crise sécuritaire, principalement dans ses manifestations au Nord du pays et à Bamako, a largement dominé la communication gouvernementale avec la diffusion de 29 éléments. Il faut y ajouter des actions liées aux négociations de paix et à la stabilité du pays, celles liées à la promotion des Maliens à des postes internationaux, la communication à l’international, la stratégie de communication gouvernementale et les médias et les activités économiques à l’international. On retient une moyenne de 7 actions de communication gouvernementale par mois.

Le détail des compétences transférées de l’Etat aux collectivités territoriales en matière d’éducation fixé par le Conseil des ministres Sur le rapport du ministre de l’Education nationale, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le détail de compétences transférées de l’Etat aux collectivités territoriales en matière d’éducation. Le présent décret précise l’appui conseil que les services centraux et déconcentrés du Ministère de l’Education nationale doivent apporter aux collectivités territoriales dans le cadre de la mise en œuvre des compétences ainsi transférées. L’effectivité de ces mesures contribue à une meilleure prise en compte des politiques nationales en matière d’éducation dans les plans de développement des communes, des cercles, des régions et du District de Bamako.

Pour rappel, la Loi n°2012-007 du 07 février 2012 portant code des collectivités territoriales en République du Mali confère aux organes délibérants des collectivités territoriales le pouvoir de régler par leurs délibérations les affaires relevant de leur ressort territorial notamment celles relatives au développement économique, social et culturel. Elle énumère les matières sur lesquelles peuvent délibérer les dits organes à chaque niveau.
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