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Au Mali, la démission du premier ministre remet en cause l`intervention internationale
Publié le mercredi 12 decembre 2012  |  Autre presse


Cheick
© Autre presse
Cheick Modibo Diarra, Premier ministre du gouvernement de transition
Le Premier ministre du gouvernement de transition de la République du Mali a été nommé ce mardi 17 avril.


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La démission hier matin du premier ministre malien par intérim, Cheick Modibo Diarra, forcé à démissionner par l`armée, est un nouveau coup dur pour le pays, pour l`instant trop désuni pour espérer sortir de la crise qui le secoue depuis presque un an (Washington Post).

Quelques heures après son arrestation, lundi soir, par des soldats sous les ordres du capitaine Amadou Haya Sanogo, chef de file du putsch de mars, M. Diarra a annoncé sa décision de quitter son poste de chef du gouvernement. L`armée nie avoir intenté un nouveau coup d`Etat (Sydney Morning Herald), mais Jeune Afrique croit savoir que l`ex-premier ministre a été poussé dehors car il était favorable à une intervention internationale pour aider les forces maliennes à reconquérir le nord du pays, tombé aux mains de groupes islamistes.

SOUTIEN LOGISTIQUE ET FINANCIER

Même si le capitaine Sanogo a rendu le pouvoir aux civils le 6 avril, il reste très influent et fermement opposé à une intervention internationale. Il préférerait bénéficier d`un soutien logistique et financier, afin de ne pas risquer de voir le pouvoir lui échapper, rapporte Deutsche Welle.

Quoi qu`il en soit, la démission du premier ministre ne présage rien de bon pour le pays, car elle devrait bloquer la communauté internationale, déjà divisée sur la façon d`intervenir au Mali (Reuters). "A Bamako, au sein de la classe politique et dans l`opinion, la division apparaît comme étant la chose la mieux partagée", estime Slate Afrique. Le site rappelle qu`une concertation entre les dirigeants du pays et les groupes rebelles était censée se tenir cette semaine, avant d`être annulée, le pays ne parvenant pas à se mettre d`accord sur la marche à suivre.

Sans stabilité politique dans la capitale, une intervention internationale est totalement remise en cause, tranche le Guardian.

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