Campagne Action/2015 : l’AJDC a animé une conférence débat

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Publié le mardi 14 juillet 2015 | aBamako.com

© aBamako.com par Androuicha
Conférence débat de l`AJDC-Mali à l`occasion de la journée d`Action pour le financement du développement
Bamako, le 11 juillet 2015 à la maison du Partenariat. Dans le cadre de la journée d`Action en prélude de la 3è conférence sur le financement du Développement, l`Association des Jeunes pour le Développement des Communes (AJDC-Mali) a organisé une conférence-débat pour appeler les dirigeants maliens à assumer leurs responsabilités.

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Dans le cadre des activités de la campagne dénommée Action/2015 par laquelle les organisations de la société civile entendent contribuer à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD), l’Association des Jeunes pour le Développement des Communes (AJDC-Mali) a organisé le samedi 11 juillet 2015 une conférence débat sur les ODD.

C’est la maison du Partenariat de Bamako qui a servi de cadre à cette activité qui est l’une parmi tant d’autres inscrites par l’AJDC dans son agenda de la campagne Action/2015 en prélude à la 3è conférence des Nations Unies sur le financement du développement prévue à Addis Abeba du 13 au 16 juillet 2015.
Pour l’occasion cette conférence débat, le président de l’AJDC-Mali, M. Sabane Ibrahim Touré était entouré des conférenciers venus éclairer la lanterne des participants sur des thématiques porteuses d’intérêt. Il s’agit de M. Issa Koita, représentant du Secrétariat à l’Harmonisation de l’Aide et de M. Ahmed Sékou Diallo le président de la Plateforme Nationale des Acteurs de la Société Civile sur le Climat, l’Environnement et le Développement durable (PNASC-CED).
La rencontre a également enregistré la présence du représentant du gouverneur du district de Bamako en la personne de M. Barou Guindo, conseiller aux affaires économiques et financières au gouvernorat.

C’est d’ailleurs celui-ci qui a pris la parole en premier pour ouvrir les travaux à la suite de ses mots de bienvenue. Mais avant les débats des panels, le président de l’AJDC-Mali a déclaré à travers un communiqué qu’à la veille de la 3e Conférence des Nations unies sur le financement du développement à Addis Abeba, en Ethiopie, des activités sont organisées dans les quatre coins du monde, dans plus de 70 villes du monde entier, y compris à Bamako, des dizaines de milliers d’activistes appuyés par des personnalités de premier plan, tels que Desmond Tutu, descendront dans la rue pour exhorter les gouvernements à financer avec équité les services publics essentiels, honorer leurs engagements en matière d’aide et sévir contre l’évasion fiscale des grandes sociétés.

Selon le communiqué lu par M. Sabane Ibrahim Touré, cette troisième Conférence sur le Financement du Développement constitue un moment décisif pour obtenir le financement nécessaire à des accords solides et réalisables en matière de développement et de climat. « Elle est l’occasion d’obtenir un système financier et des engagements ambitieux nécessaires pour mettre fin à la pauvreté, aux inégalités et aux effets néfastes des changements climatiques. Elle sera aussi l’occasion de s’assurer que les dirigeants mondiaux sachent que le monde entier les regarde et exige qu’ils agissent. C’est donc l’opportunité de FINANCER NOTRE AVENIR. » précise le communiqué. Ce sommet, dira le communiqué pourrait changer la donne du tout au tout, mais les gouvernements doivent faire davantage et financer les services essentiels, sinon les objectifs mondiaux à être convenus par l’ONU resteront lettre morte. « Nous venons dire aux dirigeants que l’époque des promesses creuses est révolue » a déclaré M. Touré selon qui au Mali, l’AJDC-Mali en collaboration avec les parties prenantes dans le cadre de cette campagne appelle les dirigeants des pays riches à entre autre réprimer l’injustice fiscale, à s’engager à un financement équitable notamment pour les marginalisés et ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté, et à honorer les promesses faites ; consacrer chaque année, dès 2015, 0,7% du revenu national brut à l’aide publique au développement ; mettre en œuvre leurs engagements internationaux en matière d’efficacité de l’aide, en privilégiant l’appropriation et l’alignement ; conclure un accord mondial juste, ambitieux et contraignant sur le climat en 2015

André SEGBEDJI/abamako.com