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Faut-il craindre un coup dans le tas ? Des rumeurs font état du décès du Mal
Publié le lundi 13 juillet 2015  |  RP Medias
Meeting
© aBamako.com par A.S
Meeting de la plate forme de la société civile.
Bamako, le 02 mai 2015 la Plateforme des organisations de la société civile a organisé un meeting au stade omnisport




Malades, les maliens le sont depuis toujours. Très malades, ils le sont depuis 2012. En phase terminale, ils le sont depuis fin 2014. Il ne se passe pas de jour sans qu’on découvre des comportements visant à donner la mort aux maliens de la part de ceux qui devraient les soigner. Sans faire un inventaire exhaustif des maladies nosocomiales (maladies contractées au sein de l’hôpital), ceci n’est pas opportun, nous allons rappeler les plus illustres.
– Des soldats sans casques ni gilets pares balles sont envoyés au front pour mourir pendant que le médecin s’offre un jet avec l’argent qui aurait pu les équiper.
– Les surfacturations sont réalisées sur les contrats dudit jet et des armements qui n’arriveront jamais alors que les entreprises maliennes avaient besoin d’un coup de pouce pour redémarrer.
– La gestion douteuse des contaminés au virus Ebola par la clinique Pasteur et le gouvernement qui favorise un certain nombre de décès évitables.
– La docilité de l’exécutif malien face aux terroristes de la CMA a provoqué et continue de provoquer des morts toutes les semaines au Mali.
– L’affaire des engrais frelatés toujours en cours a pour but de causer la mort des maliens par milliers.
– Pendant qu’une majorité de maliens crèvent la dalle, le médecin chef arrivé en 2013 n’a pas trouvé d’autres mesures pour réconforter les maliens que d’introniser son fils et le beau-père de ce dernier.
Mis bout à bout tous ces faits criminels avérés, les rumeurs enflent sur l’état de santé du Mali. Certains vont jusqu’à annoncer la mort du Mali. Pour l’instant, il est très difficile de vérifier les rumeurs car les médecins se refusent à faire tout commentaire. Aucun communiqué n’est à l’ordre du jour mais certains indices concourent à exprimer des inquiétudes au sommet de la hiérarchie médicale. Nous avons tenté de joindre les médecins, ils sont injoignables pour l’instant.
Une chose est sûre, il y a de plus en plus d’irrespect au sein des gardiens de l’hôpital. Il est arrivé récemment que certains éléments de la garde de l’hôpital s’octroient des vacances sans passer par la case RH.
Ce sont des signes qui ne trompent pas. Le déterminisme base de toute science proclame que dans les mêmes circonstances les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes causes qui ont conduits aux effets de 2012 sont perceptibles par tous au Mali. La maladie est généralisée y compris dans le camp de ceux mêmes qui couvraient les dérapages du corps médical.
Il n’est plus tabou dans ces circonstances de parler ouvertement de coup dans le tas comme en Mars 2012. Dans les grins qui réunissent les gueux autour du thé, l’expression ne fait plus peur. D’ailleurs qu’est ce qui pourrait arriver de pire à un gueux au-delà d’être gueux ? Il n’est pas question ici de le souhaiter qu’un tas se forme pour recevoir le coup mais de faire un diagnostic vital sur l’anatomie du Mali décédés selon la rumeur. Si l’information s’avère fondée, la rédaction de RP MEDIAS exprime sa tristesse et prie pour le repos de l’âme du Mali. Nous ne pourrons pas présenter de condoléances car aucun rescapé ne pourra répondre « amine »

D’ici là, peuple gueux, soyez courageux !

ELIJAH DE BLA
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