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Enquête sur la visite de Mara à Kidal : La commission ad-hoc l’A. N. a fini son travail
Publié le mardi 14 juillet 2015  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par A.S
Le Premier ministre, Moussa Mara présente les vœux du gouvernement au président de la République IBK
Bamako, le 29 décembre 2014. Koulouba.Le Premier ministre, Moussa Mara, a présenté les vœux du gouvernement au président de la République Ibrahim Boubacar Keïta qu’il a remercié pour la confiance placée en l’équipe gouvernementale.




La commission ad-hoc parlementaire, créée pour enquêter sur la visite tragique de l’ex-Premier ministre Moussa Mara à Kidal le 17 mai 2014, a fini avec son rapport le lundi 13 juillet 2015, nous a révélé l’honorable Oumar Mariko, membre de cette commission.
Lors d’une conférence de presse qu’il a tenue au siège de son parti le samedi 11 juillet 2015 sur la session d’avril 2015 de l’Assemblée nationale, notamment sur ses interpellations des ministres Bocary Tréta (Développement rural) et Sada Samaké (Sécurité et Protection civile), l’honorable Oumar Mariko, a révélé que les travaux du rapport de la commission ad-hoc de l’A. N. sur la visite mouvementée de Moussa Mara, à Kidal le 17 mai 2014, devaient finir hier et être rendu public dans les jours à venir.
Ce rapport, vivement attendu depuis près d’une année, était à l’ordre du jour de la session d’avril 2015 de la 5e législature, clôturée le 4 juillet dernier. Il permettra de situer les responsabilités des événements terribles de la visite tragique de Mara dans la 8e région.
Le passage de l’ex-chef de l’exécutif malien à Kidal a occasionné la débâcle de l’armée malienne dans la région le 21 mai 2014 et qui échappe depuis lors à tout contrôle de l’Etat malien.
Aussi, plusieurs dizaines d’administrateurs en service dans la région ainsi que des militaires loyalistes ont été assassinés par les bandits. Lors d’une ressente sortie, le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, a confirmé le bilan de 71 morts et attribuait toute la responsabilité à Mara. La même visite a coûté à l’ex-ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, son fauteuil ministériel le 27 mai 2014 à la suite de la lourde défaite des FAMa face aux jihadistes.
Ce dernier, sûr de son innocence dans ce revers, a demandé le 31 mai 2014, l’ouverture d’une enquête parlementaire pour tirer les choses au clair. Il déclarait ce jour qu’en examinant « toutes les communications, tous les SMS échangés entre les gens (militaires sur le terrain et officiels maliens), on verra bien qui a échangé avec qui, qui a dit quoi, qui a été le dernier à leur parler et qui a continué à leur parler ». Soumeylou Boubèye Maïga avait été entendu à huis clos par la commission ad hoc le 30 octobre 2014.
Pour Moussa Mara, il ne semble avoir aucun « regret face aux victimes de toutes sortes occasionnées par sa visite à Kidal ». Récemment dans les colonnes de nos confrère de « L’Indépendant », il déclarait : « Je suis prêt à me soumettre à n’importe quelle justice pour faire la lumière et, si c’était à refaire, je le referai sans état d’âme ». L’ex-Premier ministre a été entendu aussi à huis clos par la commission le 8 décembre 2014.
L’heure de la vérité a maintenant sonné. La commission d’enquête parlementaire pour la cause, dirigée par le député général Niamé Kéita, vient de terminer avec son rapport, il sera publié dans les prochains jours. A la justice de faire son travail comme le réclament les proches des victimes.
Maliki Diallo
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