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Propos mémorables : « L’AEEM n’avait pas comme objectif de renverser Moussa Traoré », dixit O. Mariko
Publié le mardi 21 juillet 2015  |  Le 26 Mars
Première
© aBamako.com par mouhamar
Première session de la nouvelle législature
Bamako, le 22 janvier 2014 à l`hémicycle. Les nouveaux députés issus des dernières législatives étaient en session extraordinaire pour l`élection du président de l`assemblée nationale et la composition des groupes parlementaires.Photo: Honorable Oumar MARIKO.




Adam Thiam, chroniqueur journal Le Républicain 1999
« Que le MPR mesure seulement l’offre de liberté dont il profite aujourd’hui par rapport à un passé pas si lointain où, il n’y avait pas d’alternative au caporalisme. Que beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Et que, quelle que grande que soit la distance jusqu’au Paradis, la descente aux Enfers du pays est bien finie ».



Alpha Oumar Konaré
Alpha Oumar Konaré
Alpha O. Konaré, Président de la République : novembre 1993
« Nos frontières ne devraient plus être comme ces postes frontières, livrées aux seules forces de l’ordre, devenant à l’occasion forces de suspicion et de contrôle, ces zones où l’on cherche à se faire peur, où l’on veut marquer les différences. Ces espaces ont le plus besoin de gestion commune, concertée, de gestion à la base, où place devrait se faire à une participation et un contrôle populaire plus grand, à une mise en commun plus prononcée de nos potentialités, de nos capacités, à une revitalisation de notre fraternité ».

Alpha O. Konaré Président de la République 1996
« La terre est l’héritage commun de tous. Nul ne se sauvera sans les autres ! Nul ne se sauvera sans l’Afrique ».



Alpha Oumar Konaré, Président de la République 1997
« Nous ne cèderons jamais à la provocation. Nous devons mettre le Mali au-dessus de tout, car le pouvoir ne reviendra qu’à celui que Dieu et le peuple auront choisi ».



Alpha O. Konaré Président de la République 2000

Il s’agit pour nous de gouverner l’avenir plutôt que d’en être le jouet. L’intégration seule, il faut le dire, nous permettra de gérer les conditions créées par le déclin des deux principaux champs de force qui ont organisé depuis 40 ans les relations internationales. Il n’y aura désormais de solutions que collectives aux menaces, aux tentatives de déstabilisation dont nous pourrions être l’objet.



Amadou Toumani Touré, ancien président de la République - livrer
Amadou Toumani Touré, ancien président de la République
Amadou Toumani Touré, Président du CTSP
« Depuis que Moussa Traoré est tombé, nous assistons à une prolifération d’hommes braves ».



Bakary Karembé, ancien Secrétaire général de l’UNTM (Mai 2000)

« Moussa Traoré avait presque accepté de démettre le gouvernement, proposant en sourdine des portefeuilles aux plus affamés d’entre nous. Histoire d’aiguiser l’appétit ! Nous avons dit « non » sachant bien que certains étaient bien tentés ».



Chebane Coulibaly, Directeur bimensuel Cauris (Octobre 1994)

« Il y a eu plus de morts avec Moussa Traoré (1990 – 1991) que durant toute la rébellion des années 1962 – 1963 ».



Choguel20002Choguel Maïga, Président du MPR (Mai 1999)
« Nous pensons qu’il est inadmissible sur le plan militaire, qu’on amène les matériels de l’armée malienne pour une telle mission (NDLR : mission de maintien de la paix en Sierra Léone). Car, nous comprenons difficilement une telle option ».



Choguel Maïga, Président du MPR (Mai 1999)
« Les chefs d’Etat et les hommes politiques qui sont contre les coups d’Etat, doivent travailler de manière à ce que les conditions du coup d’Etat ne soient pas réunies ».



Djiguiba Keita, dit PPR
Djiguiba Keita, dit PPR
Djiguiba Kéïta dit PPR, PARENA : 2001
« Le Mali nouveau, ce n’est pas le MPR qui peut le bâtir, c’est nous, c’est-à-dire les autres, ceux qui ont combattu le système dont le MPR se réclame ».



Dr Modibo Soumaré, Président de l’amicale des anciens de l’AEEM : Avril 2002

« IBK est prêt à vendre son âme au diable pour le pouvoir »



Feu Me Demba Diallo

« Aujourd’hui, Moussa Traoré peut se targuer d’avoir été trop bien traité par rapport à ce qu’il a réservé à ses adversaires et même à ses amis, morts dans les conditions que l’on sait à Taoudénit ».



Feu Me Demba Diallo, UFD 1997
« Les assoiffés de pouvoir qui se sont alliés au diable dans le seul but de battre Alpha ! C’est la méchanceté gratuite qui les guide dans leur croisade contre Alpha. Nous avons affronté Moussa Traoré et ses armes, ce n’est pas devant une poignée de personnes que nous allons nous incliner ».



Feu Me Demba Diallo, ex-médiateur de la République
« Vieil avocat militant, écrivain et journaliste, je m’honore d’avoir été aux côtés de la quasi-totalité des journalistes maliens poursuivis en justice en raison de leurs activités professionnelles. S’il est vrai que l’un d’eux m’a payé en monnaie de singe par des écrits diffamatoires et même calomnieux, tous mes autres jeunes clients sont devenus des amis sincères et enthousiastes ».



Général Amadou Toumani Touré, Président de la Fondation pour l’Enfance 1999
« Il y a un point sur lequel j’aimerai faire mon mea culpa. En 1991, lors de la Transition, j’ai cru, nous avons tous cru, que Moussa Traoré avait détourné plusieurs milliards de dollars. Eh bien, nous nous sommes trompés, puisque la Cour d’Assises n’a retenu que le détournement de quelques centaines de millions de Fcfa ».



Général Moussa Traoré, Président de la République : 1979
« Ce qui m’a énervé et vexé, la bande des quatre, c’est Karim Dembélé qui vient me présenter dans une mallette 24 millions que j’ai refusée, mais que ma femme prendra à mon insu ».



Général Moussa Traoré, (ex-chef de l’Etat) 1999
« Au procès crimes politiques, on n’a pas pu démontrer que j’ai donné l’ordre de tirer sur la foule et au procès pour crimes économiques, on n’a trouvé nulle part la trace des prétendus milliards de dollars que j’aurais détournés ».



Ibrahim Boubacar Kéïta, Président de l’Assemblée Nationale
« J’ai voté oui par loyauté, je pouvais voter non par dignité » le projet de loi sur le vérificateur général.



Ibrahima N’Diaye dit Iba, Maire du District : (2001)
« Hier comme aujourd’hui, et sans doute demain, il n’y a pas eu de millionnaires, milliardaires ; il n’y en a pas ; il n’y aura pas parmi nous, sur le dos du peuple, en tout cas aussi longtemps que Bamako, les capitales régionales, le pays profond regorgeront de mendiants, d’injustement appauvris et misérabilisés qui tendront la main aux passants, toute honte bue ».



Ibrahim Traoré, Directeur de Publication Le Républicain (Mai 1999)
« Qu’on l’aime, qu’on le haïsse, importe peu. Le Président Alpha Oumar Konaré, au cours de son mandat, a fait preuve d’une humilité déconcertante et d’un sens de l’Etat dont on trouverait difficilement la réplique ailleurs sur le continent ».



Me Demba Diallo (Novembre 1999)

« Des juristes pour la cause de leur ventre, ça fait frémir ».



Me Mountaga Tall, Président du CNID (1997)
« Un proverbe bambara tranche : que tout le monde se ligue derrière un seul homme, traduit toute la culpabilité de cet homme ».



Me Mountaga Tall (Juin 1997)

« Entre les deux tours de la présidentielle de 1992, le candidat Mountaga Tall a publiquement demandé aux Maliens d’aller voter pour le candidat de leur choix. Afin que le taux soit plus élevé. Mais moi, je savais qu’Alpha serait élu ».



Mme Adame Bâ Konaré, Première Dame du Mali (Mars 2000)

« L’aventure humaine est une perpétuelle correction, une perpétuelle remise en cause. On n’atteindra jamais le stade du parfait. Moi, c’est ma philosophie des faits. Il faut rester humble ».



Mme Adame Bâ Konaré, Première Dame du Mali (2000)

« Il faut que nous ayons le courage de reconnaître le positif, de faire la part du positif et du négatif pour pouvoir justement mieux nous préparer et nous attaquer aux problèmes réels ».



Oumar Mariko, Secrétaire général AEEM (1992)

« L’AEEM n’avait pas comme objectif de renverser Moussa Traoré »



Oumar Mariko, Secrétaire général SADI (1998)
« J’entends des gens dire, si Moussa Traoré avait, c’est-à-dire accepté l’ouverture démocratique, le 26 Mars n’aurait pas eu lieu. Une chose est sûre. Ceux qui le disent, n’ont pas compris qui soutenait le mouvement estudiantin ».



Ousmane Bamba, Responsable jeunesse ADEMA (1999)

« Monsieur Choguel Maiga est un thuriféraire du régime défunt, mieux dirai-je, le griot de l’opposition radicale, c’est-à-dire le Coppo, un conglomérat de partis politiques, plus mus par un esprit de vengeance personnelle que réellement opposés au programme politique du parti au pouvoir dont ils reprocheraient tel ou tel aspect de sa gestion politique ».



Pr. Mohamed Lamine Traoré, Vice-Président de l’ADEMA-PASJ (sept 1994)
« A ceux qui souhaitent dans la jubilation secrète que l’ADEMA éclate et ceux qui, dans un tremblement inquiet, craignent qu’il n’éclate pas, je dirai, l’ADEMA n’éclatera pas. A moins que les frelons n’envahissent la ruche, en chassant les abeilles ».



Pr. Mohamed Lamine Traoré, Secrétaire national du MIRIA (1999)

« Il est impossible de faire du neuf avec du vieux »



Pr. Mohamed Lamine Traoré, Secrétaire général du MIRIA (1999)

« Au MIRIA, nous restons convaincus que le changement ne saurait jamais être un simple slogan de circonstance et la lutte contre la corruption, un effet de mode ou de marketing politique ».



Professeur Yoro Diakité, Président du BARA (2003)

« Le Mali a une démocratie éclopée ».



Professeur Yoro Diakité

« Les objectifs essentiels immédiats du 26 mars étaient l’instauration du multipartisme intégral et de la liberté pour les gouvernés de choisir leurs gouvernants. Ceux-ci ont été atteints. Mais, l’espoir populaire attendait un mieux vivre et surtout devenir maître de sa propre histoire. De cela, nous en sommes loin ».



Sambi Touré, Directeur de Publication Info-Matin 19 Août 1999
« Toujours est-il que, pour le commun des acteurs du 26 Mars, IBK demeure une recrue de la 25ème heure, parachutée à la tête du gouvernement ».



Saouti Haïdara, journaliste (Avril 1994)

« Depuis sa sortie du gouvernement, le 5 Février dernier, le CNID n’avait cessé de jeter le trouble dans les esprits y compris dans ses propos rangs où, bien de têtes pensantes et pas des moindres ne se retrouvaient plus dans la nouvelle démarche de leur Président, Me Mountag Tall



Soumeylou Boubèye Maïga (2000)

« Les causes profondes de la déchirure des partis et de la grande confusion politique actuelle sont dues au fait qu’au lendemain du 26 Mars, des gens qui ne devraient jamais se retrouver dans le même camp ont été mis ensemble ».



Soumeylou Boubèye Maïga (2001)

« Au moment de la lutte contre le régime de Moussa, les associations, les organisations, les syndicats, les simples citoyens ont estimé devoir rassembler leurs énergies, leurs efforts pour vaincre le régime… une fois que cet objectif a été atteint, chacun va dans son camp ».



Thierno Hady Thiam (prêcheur) 1999
« Le drame de l’islam au Mali, c’est que les leaders islamiques se sont préoccupés de problèmes d’homme à homme plutôt que de Dieu. Quand l’amour de ce bas monde prédomine, quand la crainte de la pauvreté assaille, alors le vrai message de l’islam est terni ».



Yacouba Diakité, militant AJDP (2001)

« Nous, jeunes, avons aujourd’hui, le sentiment d’être les laissés pour compter de la démocratie. D’autres, qui, en réalité n’ont rien fait en 1991, se retrouvent aujourd’hui en train de savourer les délices de la démocratie ».



Boubacar Sankaré
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