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Dr. Mariko et la majorité présidentielle : Les raisons d’un jeu déséquilibré
Publié le jeudi 23 juillet 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Accusations
© aBamako.com par Momo
Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration
Bamako, le 07 Aout 2014. Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration, les Avocats d’Oumar Mariko.




La cacophonie continue au sien des partis politiques qui ont décidé de soutenir le projet présidentiel du président de la République. Membres signataires de la charte de la CMP, certaines formations ont été exclues de l’instance directionnelle des jeunes pour leur prise de position et analyse politique de la situation du pays, notamment le parti Solidarité africaine pour la démocratie et d’indépendance (Sadi).

La Convention des partis politiques de la majorité présidentielle semble décidée à prendre ses distances vis-à-vis d’Oumar Mariko du parti Solidarité africaine pour la démocratie et d’indépendance. C’est du moins le constat qui dégage après la mise en place du bureau exécutif de la Jeunesse de la Convention des partis politiques de la majorité présidentielle.

Composé de 43 partis politiques dont les grandes lignes s’inscrivent épousent les contours du projet présidentiel pour l’honneur et pour le bonheur des Maliens, le bureau présidé par le président de l’Union des jeunes du Rassemblement pour le Mali (UJ-RPM), Moussa Timbiné, ne représente pas toutes les formations politiques de la CMP.

Selon des indiscrétions, les camarades politiques de la CMP jugent Oumar Mariko radical vis-à-vis de la ligne politique du président de la République. Le président de la Sadi, alors réputée alternative au pouvoir en place, et qui a toujours clamé son désir de voir s’opérer dans notre pays, un changement profond pour le bonheur des Maliens est devenu un ennemi à battre au sein des partis de la majorité.

Le premier faux bond est parti des prises de position du Mouvement populaire du 22 mars qu’Oumar dirige. Reconnu pour sa position putschiste, ce mouvement a toujours interpellé le président de la République face à ses responsabilités. Sans oublier les interpellations de l’élu de Kolondiéba à l’Assemblée des ministres RPM sur les affaires relatives de pénurie de passeports, cartes d’identité et les scandales des engrais frelatés qui menace la campagne agricole par complicité passive des acteurs de l’agriculture. De toutes ses initiatives entreprises pour ses missions de contrôle de l’action gouvernementale, les camarades députés se sont désolidarisés de lui à l’Assemblée nationale pour soutenir les ministres RPM, supposés être à l’origine des scandales.

Un choix qui s’explique avant tout par les proches de Mariko du souci de préserver leur mode politique et de ne pas l’abandonner à son sort. « La règle d’or est de rester collé aux idéaux du parti, tracés depuis sa création. Ce choix est soutenu par les militants Sadi qui appellent de tous leurs vœux des changements à la fois profonds et visibles dans notre pays. Ces forces resteront mobilisées et conjugueront leurs efforts afin de traduire dans les faits cette profonde aspiration de notre peuple à renouer avec l’honneur et la dignité, des valeurs qui firent la gloire du Grand Empire du Mali, et d’asseoir une démocratie économique et sociale. Les députés sont les porte-parole des couches vulnérables de notre société… », rétorque un responsable du parti Sadi, ajoutant qu’une formation politique comme Sadi ne change pas sa ligne politique au profit du pouvoir.

Ce sont autant d’éléments de réponses qui expliquent l’exclusion du parti d’Oumar Mariko au bureau exécutif de la jeunesse CMP qui, selon les 43 partis, sera un bras ouvrier et le corps studieux de la Convention.

Bréhima Sogoba
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