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SOULEYMANEBOUGOU: L’ACI démolit une soixantaine de constructions
Publié le vendredi 24 juillet 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Opération
© aBamako.com par Androuicha
Opération de démolition des constructions illégales à Souleymanebougou
Bamako, le 23 juillet 2015. Le ministère des affaires foncières et des domaines de l`Etat a entrepris la démolition des constructions illégales sises à Souleymanebougou dans le cercle de Kati.




L’opération de déguerpissement enclenchée jeudi par le ministère des Domaines de l’Etat et des Affaire foncières, à travers l’Agence de cession immobilière (ACI) constitue l’amorce des mesures correctives pour assainir le secteur.
La visite du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Me Mohamed Ali Bathily, le 30 juin dernier sur le site de l’ACI à Souleymanebougou dans le cercle de Kati, a permis aux acteurs d’enclencher des mesures correctives pour récupérer le patrimoine de l’ACI, occupé par des particuliers dont certains avaient construit même dans le lit du marigot Farakoba qui sépare la Commune I et le cercle de Kati avec la complicité active d’autorités municipales.
Des notabilités et conseillers municipaux de Moribabougou et Ngabakoro-Droit, précisément Diarrah Diarra, maire de Moribabougou, et Malik Kéita, maire de Ngabakoro-Droit, et le préfet de Kati sont parvenus à vendre non seulement l’emprise du marigot, mais à grignoter sur le site de l’ACI. Une situation qui avait mis le ministre Bathily dans tous ses états.
Ces spéculateurs n’épargnent ni une ville encore moins une campagne, des espaces comme des servitudes (lits des fleuves et marigots). Bref, foncièrement parlant, rien ne se perd à Bamako et environs, tout peut se morceler pour être vendu.
Pour sa part, l’ACI a entrepris hier jeudi une opération de déguerpissement d’une soixantaine de constructions et soubassement concernés. Cette opération, selon la directrice adjointe de l’ACI, Oumou Traoré, vise à donner les concessions aux premiers bénéficiaires. Pour elle, le site concerne 4 ha.
"Les constructions faites sont dans toutes illégales. Ce n’est pas possible qu’on installe quelqu’un à moins de 5 m du fleuve. La servitude légale est de 25 m au moins. Il y a eu effectivement violation flagrante de la loi. Les personnes chargées de veiller à l’application de la loi pénale violent la loi en installant des gens sur des propriétés de l’Etat", a-t-elle fait savoir.
La directrice générale adjointe a ensuite expliqué que c’est une volonté de respect de la loi.

Bréhima Sogoba
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