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Elections communale et régionale du 25 octobre 2015: Le doute persiste
Publié le lundi 27 juillet 2015  |  Le Républicain
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© aBamako.com par A.S
Second tour des législatives: Le President IBK vote
Bamako, le 15 décembre 2013 à Sébeninkoro. Le préésident IBK a accompli son devoir civique pour le compte de ce second tour des legislatives




Invités par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga, les représentants des partis politiques ont eu du mal à rester dans le cadre d’une rencontre organisée le vendredi 25 juillet 2015 dans la salle de conférence du département. Il s’agissait d’échanger sur le projet de convocation du collège électoral que le département s’apprête à soumettre au Conseil des ministres.

Malgré les récurrents rappels à l’ordre du ministre, c’est la capacité du gouvernement à pouvoir respecter le délai du 25 octobre 2015 pour la tenue des élections qui a fait polémique. Est-ce que les dispositions sécuritaires promettent, aujourd’hui, d’aller aux élections à la date du 25 octobre 2015 sur toute l’étendue du territoire national? Est-ce que tous les aspects de l’accord ont été pris en compte dans l’organisation des élections ?

Où en est-on dans le retour de l’administration et des réfugiés dans les zones d’insécurité ? Voilà autant d’inquiétudes soulevées par les partis politiques qui commencent, au fur et à mesure que nous nous approchons du jour « J », à désespérer sur la capacité du gouvernement à pouvoir maintenir la date du 25 octobre 2015.

Ils estiment, pour la plupart, que les failles qui ont motivé le report de la date du 26 avril 2015 demeurent toujours et le problème ne connaît aucun signe de résolution. En témoigne cette déclaration de l’Adema : « Les partis veulent bien aller aux élections le 25 octobre 2015 mais pas à n’importe lesquelles.

Pas d’élections à géométrie variable », a dit l’honorable Timoré Toulewta. Auparavant, c’est Téfon Cissé qui s’était fait attirer les foudres du ministre Maïga en posant la question de savoir si tous les aspects de l’accord ont été pris en compte pour l’organisation des élections. Face à cette préoccupation du représentant de l’URD, la réaction du ministre a été sèche. « Evitons de faire du dilatoire; évitons de polémiquer sur des questions simples. On ne peut pas faire ce que vous venez de dire en 6 mois. Ce n’est pas possible. Nous sommes politiques et vous êtes politiques », a argué le ministre.

Face à la question de Mr Alassane Dembélé de l’ANCD Mali qui demandait si les zones rouges en termes de sécurité ont été identifiées et mises en disposition de vote pour le 25 octobre 2015, le ministre répond qu’on ne peut organiser des élections sans risque même en temps normal. «Il faut aller aux élections le 25 octobre 2015 pas après.

C’est ma conviction. Car toute autre imposture avec la loi nous décrédibilise. A force de report les gens sont dans les dénis de droit, dans les abus. On ne peut pas aller à un report indéfini. Même en temps normal, on ne peut pas faire des élections sans risque. Et chaque fois que nous reportons nous imposons des surcoûts à un Etat qui a besoin de tant de ressources », a dit le ministre.

C’est donc dire que la rencontre avec les partis politique n’était qu’un faire valoir et que le gouvernement est plus que jamais décidé à aller aux élections le 25 octobre 2015 avec ou sans les régions du nord. Un retour donc sur son projet de partition de fait du Mali.

Youssouf Z KEITA
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