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Le Républicain N° 4499 du 6/11/2012

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Alliance des générations démocratiques / Des concertations après la libération du nord
Publié le jeudi 13 decembre 2012  |  Le Républicain


Cinquieme
© aBamako.com
Cinquieme journée de concertation nationale du Président de la République
Samedi 4 aout 2012. Bamako. Domicile du Président de la République.


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L’Alliance des générations Démocratiques pense que les concertations, dans leurs formes actuelles, constituent un coup d’Etat constitutionnel. L’association a souhaité des concertations après les libérations des régions du nord. C’était lors d’une conférence de presse le 10 décembre 2012 à la Maison de la presse.

Dramane Diarra, magistrat, président de l’AGDM entouré de ses proches collaborateurs - Mme Oumou Touré de la Cafo, Moulaye Haidara – est intervenu pour dénoncer les concertations dans leurs formes actuelles. Dramane Diarra, en rappelant les acquis de la révolution de 1991, a fait la genèse de la situation du Mali : de la rébellion jusqu’au coup d’état du 22 mars en retraçant les différents actes posés après ces événements à savoir la suspension de la constitution, le retour à l’ordre constitutionnel jusqu’à l’installation du président intérimaire, le professeur Dioncounda Traoré. Il dira que depuis la prolongation du mandat de ce dernier et de celui des députés, aucun acte n’a été posé pour l’organisation véritable des élections. Selon lui, pendant ces neuf derniers mois, c’est la confusion qui a régné au sommet de l’état : absence de feuille de route, contradiction entre le chef de l’état et le premier ministre. Aussi, a-t-il indiqué, l’on a constaté que l’ex-junte n’a aucune place dans la feuille de route mais pas dans les faits quotidiens. Selon les membres de l’Alliance, ces concertations n’ont aucune importance avant la libération des régions du nord. Pour eux, organiser des concertations dans telle situation où le pays se trouve, c’est de mettre sous boisseau la constitution de 1992. Et, l’AGDM ne peut cautionner une telle remise en cause, ont dit les membres de l’association. Leur président n’a pas non plus manqué de s’interroger sur la fin de la transition fixée par la CEDEAO quant on sait qu’il n’en reste que quatre mois. Et, pour lui, qu’adviendra-t-il si le délai de la fin de la transition en avril 2013 ne serait pas observé ? Au président de l’AGDM de dire que le risque de non respect des délais constitutionnels ont été essentiels dans l’avènement des événements du 22 mars 2012.

Fakara FAINKE.

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