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La démission du Premier ministre malien n`a pas suivi les règles de droit (président burkinabé)
Publié le jeudi 13 decembre 2012  |  Xinhua


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OUAGADOUGOU - Le président burkinabé Blaise Compaoré a indiqué, mercredi à Koudougou (100 km à l'ouest de Ouagadougou) que le processus qui a conduit à la démission du Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra la veille "n'a pas suivi les règles du droit".

Réagissant à la démission du Premier ministre malien, Cheik Modibo Diarra, Blaise Compaoré, médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, a déclaré que "le processus qui a conduit à son départ n'a pas respecté les règles du droit".

"Nous espérons que très bientôt un gouvernement sera mis en place et qu'il va s'atteler avec beaucoup de détermination à assurer un dialogue intérieur beaucoup plus fécond (...) et à se mettre à notre disposition dans le processus de paix engagé avec la communauté internationale", a souligné le chef de l'Etat burkinabé.

Sur la prise d'une résolution au niveau des Nations Unies rejetant aux calendes grecques l'option militaire, Blaise Compaoré a dit attendre de la communauté internationale "une position claire" afin d'aider le Mali à recouvrir son intégrité territoriale.

"Que la communauté internationale avec les Africains puissent s'assumer afin que le Mali recouvre son intégrité territoriale", a-t-il souhaité, déplorant par ailleurs le manque de cohérence et de visibilité dans les choix politiques de l'Etat malien de l'état de la transition.

Selon Blaise Compaoré, ce qui a manqué au Mali, c'est que très tôt, il fallait que le président Dioncounda Traoré prenne la gestion des affaires de l'Etat conformément à la Constitution.

"A partir du moment où nous n'avons pas senti à l'époque que cette détermination était réelle, il était certain que cela ouvrait la voie à des débordements tels que ces militaires qui sont allés arrêter le Premier ministre", a-t-il dit.

Le Premier ministre malien a démissionné dans la nuit de lundi à mardi dernier, avec son équipe, après avoir été arrêté par des éléments armés attribués au capitaine Sanogo, ex-chef de la junte qui a renversé le président Amadou Toumani Touré.

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