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Mali : "J`avais attiré l`attention du monde.." (Blaise Compaoré)
Publié le jeudi 13 decembre 2012  |  Autre presse


Blaise
© Getty Images par dr
Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso et Afrique de l`Ouest le médiateur de la crise Mali


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Le président du Faso, Blaise Compaoré, en séjour à Koudougou pour la célébration du 52e anniversaire de l’indépendance, a animé une conférence de presse, hier mercredi, à sa résidence sise à la Cité des Forces vives. Le président du Faso a parlé du bilan des activités du 11-Décembre, de la crise à l’université de Koudougou et de la situation au Mali. ’Il nous revient aujourd’hui de saluer le mérite des populations du Centre-Ouest pour la qualité de l’accueil et la bonne gestion de l’agenda des évènements commémoratifs des 52 ans de l’indépendance’’, a introduit Blaise Compaoré, saluant les efforts déployés pour l’exécution des activités. Reconnaissant toutefois qu’il y a eu des difficultés, il a promis que des réflexions seraient menées afin que l’organisation se fasse, à l’avenir, avec plus de sérénité. Sur la crise au Mali, Blaise Compaoré a relevé que le processus qui a conduit au départ du Premier ministre n’a pas suivi les règles de droit. ‘’J’avais attiré l’attention du monde sur le manque de cohérence au niveau de l’Etat malien dans le cadre de la transition. Nous espérons que très bientôt un gouvernement sera mis en place qui va s’atteler à assurer un dialogue intérieur plus fécond, à même de mobiliser l’ensemble des composantes sociales pour gérer cette crise et permettre, en accord avec les toutes les parties prenantes, de mettre fin à la crise’’. Le président du Faso a fait remarquer que le président malien Dioncounda Traoré est disposé à travailler avec eux sur le processus de paix. Cependant, ce qui a été difficile, selon le président du Faso, c’était de ne pas savoir avec qui discuter. Maintenant, se réjouit-il, le droit constitutionnel indique l’homme qui doit être à la tête pour le dialogue avec les mouvements rebelles. Le président du Faso dit attendre une prise de position claire de la CEDEAO et de la communauté internationale et estime qu’il y aura un engagement qui peut ne pas conduire à la guerre. ‘’Le cas échéant, il faut un engagement de la communauté internationale du côté des Maliens sur le domaine humanitaire, et de la formation des militaires Maliens en vue de leur permettre de libérer militairement leur territoire. Il faut que les Africains puissent s’assumer pour que le Mali retrouve son intégrité territoriale’’. Il a souhaité que les Nations unies clarifient leur position sur cette crise au Mali. Pour Blaise Compaoré, il fallait que le président Dioncounda Traoré prenne tôt la gestion des affaires de l’Etat, conformément à ce que dit la Constitution. De l’avis du chef de l’Etat burkinabè, ce manque de volonté a ouvert la voie à toutes les dérives, avec l’arrestation du Premier ministre par les militaires. Pas pour l’un ni pour l’autre S'exprimant sur la crise à l’université de Koudougou, le président du Faso a déclaré qu’il s’agissait d’actes répréhensibles au regard du règlement de l’UK. ‘’Comme vous l’avez vu, le gouvernement n’a pas voulu, en dehors d’accompagner la médiation, prendre des positions qui pourraient satisfaire un camp et ne pas satisfaire l’autre camp. Nous n’avons pas voulu créer une situation qui laisserait penser que le gouvernement soutient des pratiques à ne pas encourager dans nos écoles. Nous parlons de l’avenir de ce pays, nous sommes pour le dialogue et la paix et ça passe par le respect des uns et des autres’’, a dit le président du Faso. Revenant sur la fête du 11-Décembre, Blaise Compaoré a salué le soutien des autres pays qui ont envoyé des délégations participer à la célébration. Chose qui témoigne, selon lui, de la grande amitié que nous partageons avec les nations et qu’il faut travailler à élargir. Tirant une sorte de conclusion à ce point de presse, Blaise Compaoré a confié que sa présence à Koudougou est comme un pèlerinage sur cette terre qui a vu naître le premier président de notre pays. Il a rendu hommage à tous les devanciers qui ont porté haut le flambeau de la dignité et de l’indépendance.

Cyrille Zoma

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