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Congrès ordinaire des femmes du RPM 18 mai 2013. Bamako. CICB Congrès ordinaire des femmes du RPM présidé par le président du parti IBK. Nouvelle Présidente est Mme Diawara Laly |
Bamako - Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui devait se rendre mardi en Egypte, a annulé son déplacement pour "raisons de sécurité intérieure", a appris l’AFP auprès de son entourage, après deux attaques jihadistes ayant fait 13 militaires maliens tués en trois jours.
"Le président IBK (surnom du président Keïta d’après ses initiales, NDLR) a annulé le déplacement qu’il devait effectuer ce (mardi) matin en Egypte", a annoncé la présidence malienne sur son compte Twitter, sans plus de détails.
Selon son entourage, M. Keïta devait assister jeudi à l’inauguration de la seconde voie du canal de Suez qui relie la mer Rouge à la mer Méditerranée, cérémonie à laquelle il avait été invité par son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
Il "ne fera pas le voyage en Egypte pour des raisons de sécurité intérieure. Dans la situation actuelle, il ne peut pas répondre personnellement à l’invitation" de M. al-Sissi, a-t-on affirmé à l’AFP.
De même source, le président malien sera représenté à la cérémonie par le Premier ministre Modibo Keïta.
L’armée malienne a été endeuillée par deux assauts meurtriers en trois jours.
Le 1er août, deux de ses hommes ont péri et quatre ont été blessés dans une embuscade vers Nampala, ville de la région de Ségou (centre), proche de la frontière mauritanienne, qui avait déjà été visée par une attaque jihadiste meurtrière en janvier.
Lundi, onze militaires ont été tués et un blessé sur une base de la Garde nationale (composante de l’armée) à Gourma-Rharous, dans la région de Tombouctou. Cette attaque a été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon l’agence de presse privée mauritanienne Al-Akhbar.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda - dont Aqmi et Ansar Dine, mouvement fondé par un ex-rebelle touareg malien - après la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.
Bien que les jihadistes y aient été dispersés et en grande partie chassés à la suite du déclenchement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une opération militaire internationale, des zones entières échappent encore au contrôle des autorités maliennes comme des forces étrangères.
ac/cs/mrb/fal
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