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Il est étonnant que les soit disant islamistes, djihadistes n’attaquent jamais les positions de la MINUSMA ?
Publié le vendredi 7 aout 2015  |  RP Medias
Mali:
© AP par DR
Mali: Le groupe islamiste Ansar Dine libère l`otage suisse Béatrice Stockly
24 avril 2012.Tombouctou.Mali. A un point de rendez-vous dans le désert de Tombouctou,les combattants de Ansar Dine montent la garde au moment de la libération de Béatrice Stockly enlevée le 15 avril dernier dans le nord du Mali




Wikipédia défini le djihad comme suit : Le djihad ou jihad, également épelé djihâd ou jihâd, (en arabe) est un devoir religieux pour les musulmans également existant au sein du babisme. En arabe, jihâd signifie « effort », « lutte » ou « résistance », voire « guerre menée au nom d’un idéal religieux ». Le mot jihâd est employé à plusieurs reprises dans le Coran, souvent dans l’expression idiomatique « al-ǧihād bi amwalikum wa anfusikum » qui se traduit par « lutter avec vos biens et vos âmes ». Ainsi, le djihad est parfois défini par « faites un effort dans le chemin de Dieu ».

Le concept de djihad a varié au cours du temps et, parfois, ses interprétations successives ont été en concurrence. Au sein du sunnisme, le djihad est parfois considéré comme le sixième pilier de l’islam bien qu’il n’en ait pas le statut officiel. Dans le chiisme duodécimain, il est considéré comme l’une des dix pratiques religieuses du culte. La notion de djihad existe également au sein du babisme, une religion indépendante qui est née en Iran et au Machrek au XIXe siècle.

L’islam compte quatre types de djihad : par le cœur, par la langue, par la main et par l’épée. Le djihad par le cœur invite les musulmans à « combattre afin de s’améliorer ou d’améliorer la société ». Le djihad peut aussi être interprété comme une lutte spirituelle, dans le cadre du soufisme par exemple, mais aussi armée. Cette dernière interprétation a pu servir d’argument à différents groupes musulmans à travers l’histoire pour promouvoir des actions contre les infidèles ou d’autres groupes musulmans considérés comme opposants et révoltés.

Le djihad ne doit pas être confondu avec l’ijtihad qui désigne, en droit musulman, l’effort de réflexion pour interpréter les textes fondateurs de l’islam.
Partant de là certaine organisations terroristes ont intégré le djihad comme motif pour mener des guerres contre ceux qu’ils considèrent comme des impurs. En première ligne des impurs, le monde occidental, sa « culture malsaine » et sa volonté de converger toutes les autres cultures vers la sienne « supérieure » est visée. L’ONU est l’outil des puissances militaires et économiques pour contrôler le reste du monde. L’ONU est une émanation du monde impur aux yeux de ceux qui prétendent faire le djihad par la terreur.
La MINUSMA est présente au Mali pour officiellement accompagner le retour vers la paix. Elle est de fait la cible de ces djihadistes si l’on valide le postulat selon lequel tout ce qui provient de l’occident est une cible potentielle du projet de purification djihadiste.
Dans les faits, nous sommes loin de ce schéma, c’est plutôt un pacte de non-agression qui semble exister entre ces barbus qui tuent et massacrent au nom de Dieu. Etant voisins dans l’immensité du désert, les djihadistes continuent de tuer des civils et militaires maliens de sang-froid sauf la MINUSMA. La MINUSMA n’est non seulement pas inquiétée de la montée des exactions des terroristes barbus mais ne s’en plaint pas. Chacun semble garder ses parts de marchés.
On pourrait comprendre de deux façons ce constat :
-Soit effectivement les organisations djihadistes et la MINUSMA jouent dans la même équipe de démolition du Mali.
-Soit ceux qui commettent les exactions ne sont pas des djihadistes purificateurs du monde dans ce cas ils n’ont pas à attaquer les positions de la MINUSMA. Dans ce cas il s’agirait de la CMA et du MNLA qui ont suffisamment démontré leur amour pour la paix au Mali. Qui connaît mieux les positions des bases militaires maliennes mieux que les soldats maliens déserteurs de l’armée au profit du MNLA ? Le renseignement français présent dans ces régions du Mali est forcément informé en avance de ces attaques qui utilisent nécessairement les moyens de communications et les fréquences détectables.
Cette seconde option conduit à renforcer la conspiration dont est victime le Mali avec la France au contrôle. Aucune organisation d’individus n’a les moyens logistiques pour déstabiliser un pays sans le parrainage de ceux dont les intérêts sont éparpillés à travers le monde dans les pays souverains. La France reconnaît officiellement défendre ses intérêts au nord du Mali or ses intérêts ne sont point menacés. Il faut croire que sa caution et son laxisme envers ces terroristes et sa fermeté pour empêcher le Mali de se défendre sont la règle dans ce jeu qui fait des morts.
Ces morts sont maliens et pas français ni américains. On couvre les sanglots des mères, des veuves et orphelins avec le bruit des projets humanitaires caches misère que la MINUSMA fait au Mali.
Quelle que soit la thèse défendue dans cette analyse, le perdant demeure le Mali qui s’habitue à voir partir sous les balles de la terreur ses fils les plus jeunes et les plus amoureux du drapeau vert jaune rouge.

Il est inquiétant de savoir que les terroristes n’inquiètent pas la MINUSMA dans une zone qui par définition inquiète tout le monde.

Elijah de Bla
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