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Scandale autour des engrais frelatés : Le départ de Tréta, une nécessité absolue.
Publié le mardi 11 aout 2015  |  La Nouvelle Patrie
Exercice
© aBamako.com par Androuicha
Exercice de questions orales à l`Assemblée Nationale
Bamako, le 18 juin 2015. Le ministre du Développement Rural, Dr Bocary TRETA et celui de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim KOUMARE ont été soumis à l`exercice des questions orales des honorables députés de l`hémicycle. (photo Dr Bocary Tréta, Ministre du Développement Rural)




Si le président a eu la justesse d’esprit de faire partir du gouvernement, les ministres Camara, Bouaré, Ben Barka, bien après celui de défense nationale, en la personne de Soumeylou Boubeye Maiga, pour des raisons liées à la débâcle de Kidal, ou à celle supposée de l’aéronef, il n’aura aucune excuse si, à la faveur du remaniement tant annoncé, le ministre Bocar Tréta devrait refaire surface. Cela, quel que soit le poste !

Bocary Tréta
Bocary Tréta
Perçu comme étant cet homme d’état absolument réfractaire à l’injustice, le président Ibrahim Boubacar Keita, dans la logique qui est la sienne depuis la fête de leytaoul Khadr, et pour l’exemplaire sanction, a l’obligation politique et morale de sortir définitivement le Dr Bocar Tréta du gouvernement. Les états d’âmes ou pressions venant de son RPM, ne peuvent et doivent en aucune manière empiéter sur sa volonté de remettre les choses en bon endroit, le pus de la plaie. La reconduction de ce ministre, serait perçue comme s’il refermait sur lui-même son propre piège. Car, les maliens, tous ces maliens, qui ont applaudi à se rompre les phalanges des mains, ne comprendront pas. A moins que le gouvernement et même son propre parti, qui donnent jusqu’ici l’impression de ne pas être solidaires de ce ministre, puisque personne n’a encore entendu la moindre réaction venant de ces deux forces, ne reviennent avec des arguments lui blanchissant. C’est vrai, qu’au Mali, après Soumana Sacko et Sidi Seck du Fond de garanties du secteur privé, ce ne serait pas Tréta qui, interpellé à trois reprises devant le parlement, remettra son tablier.
Les sentiments personnels ou politiques ne peuvent prétendre de places lorsque la crédibilité du régime est en cause, chose qui risquerait forcement avec le maintien de Tréta dans un autre gouvernement.
Est-ce que le président du Mali prendrait-il ce risque ?

Sory de Motti
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