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Crise aigue sans précédent du football malien: De mal en pis !
Publié le jeudi 13 aout 2015  |  La Mutation
Football:
© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.




Les maux qui gangrènent le football malien et qui l’enlisent tous les jours s’expliquent par un Comité Exécutif de la fédération malienne de football irrégulier dans sa composition et des dirigeants véreux, cyniques, maffieux, faussaires, incompétents et irrespectueux des textes qui ont créé tant de misères. A cela s’ajoute un Secrétariat Général exerçant dans une extrême et intolérable illégalité car tenu par des hommes qui n’en ont ni la qualité, ni la compétence intellectuelle et professionnelle pour le conduire convenablement.
En effet, ni le Secrétaire Général Yacoubadjan ni son adjoint Mamadou Diallo ne répondent aux critères de nomination définis clairement par les articles 81 et 82 des Statuts de la Femafoot car ils sont tous deux des cadres subalternes pour ne pas dire de simples agents au regard des Statuts de la Fonction Publique. Ces dispositions statutaires sus citées imposent à ces postes des cadres supérieurs comme administrateurs de notre football et ce depuis la relecture des textes fondamentaux de notre football intervenue en 2011 au moment où certains étaient dans leur aventure de traversée du désert.
Les dits textes sont en harmonie parfaite avec les standards internationaux de la FIFA. Ils ont d’ailleurs été rédigés sous l’égide de la FIFA. C’est pourquoi le football malien ne s’était jamais doté d’aussi bons textes qui sont l’œuvre du clairvoyant et ambitieux comité exécutif conduit par l’ancien Président Feu Hammadoun Kolado Cissé (Paix à son âme !).
Aussi est-il opportun d’adresser nos vifs remerciements et félicitations à l’éminent Magistrat Hamèye Founé Mahalmadane, ancien président de la commission centrale des questions juridiques et ancien ministre des sports et de rendre hommage à Feu Hammadou K. Cissé pour ce remarquable et merveilleux travail législatif. Malheureusement force est de reconnaître aujourd’hui que depuis l’arrivée de l’actuel Comité Exécutif, son Président et son Secrétaire Général ne font que les tripatouiller et les transgresser allègrement et systématiquement chaque jour que Dieu fait.
La toute première et gravissime violation des Statuts de la Femafoot a consisté en la nomination de Boukary Sidibé dit Kolon, 1er Vice Président de la Femafoot et de sa clique au nombre de 8 membres du Comité Exécutif. Pire, leur nomination n’a jamais été entérinée par l’Assemblée Générale (instance suprême et institution démocratique du football) seule compétente pour asseoir leur légitimité à la faveur d’un vote majoritaire.
A travers ces 9 membres non élus et non légitimés qui exercent depuis l’Assemblée Générale de Mopti, l’on peut dire haut et fort que le Comité Exécutif de la Femafoot souffre d’un problème criant de légitimité et de légalité puisqu’il est irrégulier (Articles 48, 49, 50, 51 des Statuts) à l’instar du Secrétariat Général dans son ensemble. Pour se moquer des acteurs du football malien, le Président Boubacar Baba Diarra persiste toujours et signe dans ses velléités putschistes, dictatoriales et totalitaires d’un autre temps.
Un terme doit donc être mis à l’exercice de Kolon, de son groupe et des tenants actuels du Secrétariat Général. Comme si le ridicule ne tue pas, c’est bien pourtant Baba et son Secrétaire Général qui s’érigent en donneurs de leçons. Nous ne savons pas à qui ils peuvent donner des leçons de respect des textes car les fondements mêmes de notre football sont faux. Ainsi, nous assistons donc à une scène comique de théâtre qui constitue une honte nationale.
Dans sa logique constante de violation des textes, M. Diarra s’oppose à l’organisation de l’Assemblée Générale extraordinaire demandée par 30 membres votants (Articles 37, 38, 39,40 des Statuts) en invoquant des motifs fallacieux, faux, injustifiés (le quorum n’est pas atteint pour la raison que les clubs demandeurs sont déjà relégués et ne sont plus membres de l’assemblée générale.
Point de stupéfaction car sa gouvernance est marquée par l’arbitraire (décision inqualifiable de relégation du Djoliba AC, du COB, du CSK et de l’Avenir de Tombouctou, suspensions et évictions de membres élus…etc.), le forcing, l’injustice, la vengeance, la corruption de membres, les violations graves et multiples des textes (par exemple comment le Comité Exécutif peut dénier à ces clubs le droit de membre à l’Assemblée Générale et ce, au cours de la même saison ?), la mauvaise gestion des biens et des personnes, la politique d’exclusion sur fond de vengeance avec les licenciements abusifs de 9 agents de l’administration, les ingérences dans les affaires intérieures de clubs ( lorsque le Président de la Femafoot exige la démission du Président du Djoliba AC pour lever la sanction injuste de relégation du Djoliba AC), les ingérences dans les affaires intérieures des ligues appartenant au Collectif (Bamako par exemple) pendant que le mandat de la ligue de Koulikoro est arrivé à terme depuis des mois, le faux et usage de faux relatif au passeport de son Ségal (Yacoubadjan) comportant la mention d’ingénieur agronome au lieu de moniteur d’agriculture pour justifier sa nomination et qui succède à une fausse lettre faite au nom du Ségal de la FIFA en réponse au recours de Monsieur Yeli Sissoko ( Président de la Commission des Finances, Trésorier Général du Djoliba AC(injustement mis à l’écart) prouvent à suffisance le manque de crédibilité, de personnalité de ces deux dirigeants de notre football au plus haut sommet.
La pire grave crise du football malien depuis 1960
A en rajouter les grands scandales financiers de l’heure (affaires pendantes devant le pôle économique de Bamako) et la gravissime crise sans précédent que nous vivons, le Président et le Secrétaire Général de la Femafoot se doivent d’en tirer les conclusions et conséquences dramatiques et démissionner purement et simplement car ils ont étalé en si peu de temps leurs limites et leur carence. En outre, l’image de la Femafoot s’en trouve plus que jamais sérieusement souillée, écornée et ternie. Du coup, ils n’auront plus aucun honneur dans leur représentation.
Le fameux sketch diffusé à la Télévision Nationale d’Etat réputée curieusement pour sa partialité dans cette crise (elle n’a jamais couvert un évènement du collectif ou encore organisé un débat contradictoire sur la crise) ne peut redorer ces blasons très souillés. Le peuple malien n’est point dupe et ces responsables ne peuvent s’abriter derrière les résultats sportifs des jeunes (juniors et cadets) pour poursuivre leurs entreprises cyniques, criminelles, mafieuses établies et de vengeance.
L’observateur averti du football sait bien que les ingrédients de la réussite étaient bien là (génie des joueurs provenant du Centre Jean MARC GUIROU, du Réal, du Djoliba, du COB et autres) ; implications personnelles du Président de la Commission Centrale des Jeunes (ABETA), le suivi et l’assistance du Ministère des Sports, les bases du précédent Comité Exécutif et le travail de fond des clubs pourvoyeurs de ces joueurs. Ils ne peuvent donc se targuer d’être les artisans de ces succès sportifs pour se foutre d’honnêtes dirigeants. Ce Sketch malveillant et provocateur aurait dû être censuré si l’ORTM était vraiment crédible.
Et pourtant, les résultats sportifs de l’ancien comité exécutif sont nettement meilleurs et évocateurs mais pour autant ils ont su faire preuve d’humilité durant tout leur mandat et même après. Les pouvoirs publics doivent s’impliquer dans cette crise en faisant fi de certaines affinités personnelles pour éviter que ces mauvais dirigeants ne tirent notre football vers le gouffre. Nous nous rappelons qu’au fort de la crise du football en 2007, les pouvoirs publics d’alors avaient instruit au Comité Exécutif de l’époque d’organiser une assemblée générale extraordinaire en vue d’aplanir les difficultés.
Les assises ont eu lieu et les objectifs furent atteints pour le bonheur du football malien. Les efforts gigantesques et inlassables de Feu Tiékoro Bakayoko, de Feu Tiéba Coulibaly, de Feu Hammadoun Kolado Cissé, du légendaire et emblématique Karounga Kéita, des bâtisseurs et patriotes sincères et intègres Moussa Konaté (COB), Tidiane Niambélé (Djoliba AC), Salif Kéita dit DOMINGO, Salah Baby ne sauraient être vains. Ceux-ci n’ont ménagé ni leur temps, ni leur fortune, ni leur énergie pour le rayonnement de leurs clubs et des équipes nationales.
Le Djoliba AC, le COB et le CSK ont tout apporté à notre football et apportent beaucoup plus que ceux qui se disent aujourd’hui serviteurs de ce football… mais qui ne sont là que pour se servir hélas de ce football. Donc les pouvoirs publics sont interpellés au même titre que notre JUSTICE parce qu’elle est saisie de nombreuses affaires y afférentes.
La justice se doit de contribuer à l’assainissement de cet environnement pourri. En effet, elle doit traquer, poursuivre et punir les auteurs et complices des crimes et délits commis. Le Président Baba et Yacoubadjan auraient du se servir plutôt du bel exemple donné par le Président de la FIFA Sepp BLATTER pour démissionner de leurs postes en vue de sauver le football malien dans son ensemble. Leur départ constitue le seul moyen pour assurer à notre football son salut et son bel envol.
Abdoul Karim Konaté
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