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Attaque du poste de police de l’auto-gare : La psychose s’installe en Commune VI
Publié le vendredi 14 aout 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Attaque
© AFP par HABIBOU KOUYATE
Attaque du poste de police de l`auto-gare de Sogoniko
Un important dispositif policier dans le quartier de Bamako visé par une attaque qui visé le poste de police de l`auto-gare de sogoniko




Suite à l’attaque du poste de police de l’auto-gare de Sogoniko par les bandits armés le mercredi dernier, les populations de la Commune VI, notamment celles de Magnambougou, Sogoniko, Faladié et de Banankabougou vivent dans la peur.



Un climat de peur-panique prévaut chez les occupants de la principale gare routière de Bamako et partout ailleurs en Commune VI après l’attaque du poste de police de l’auto-gare de Sogoniko mercredi soir.

Des bandits armés ont ouvert le feu à plusieurs reprises sur le poste blessant grièvement le sergent Sékouba Diabaté, dont la vie n’est plus en danger. Comme celle de « La Terrasse » en mars dernier, cette fusillade a créé la psychose en Commune VI, voire de Bamako.

« J’ai eu vraiment peur, je suis toujours inquiet. Quand j’ai entendu les coups de feu retentir vers l’auto-gare, je croyais que les rebelles étaient arrivés ici. C’est après que certains m’ont informé que c’étaient des bandits qui tiraient sur un policier. Malgré tout je sens de la peur chez. En plein centre-ville comme ça, c’est grave », a confié Seydou Traoré, habitant de Faladié.

A l’auto gare, un témoin de la scène nous a révélé ses sentiments après avoir vu les bandits tirer en l’air : « J’étais hier soir. J’ai vu de mes propres yeux les bandits tirer en l’air. On était beaucoup ici, mais tous paniqués. Personne n’a pensé à les arrêter. Je me sens en danger. Je vends ici depuis des années et très tard dans la nuit, mais pour ma sécurité je ne vais plus durer comme avant », a affirmé un vendeur de café dans la gare.

Hamadi Maïga, boutiquier à Banankabougou, est aussi stressé par l’événement. « J’ai fermé ma boutique hier dans la hâte après le retentissement des coups de feu qui ont troublé tout le quartier. J’ai passé tout le reste de la nuit inquiet. On disait que c’était des jihadistes, mais ce matin j’ai appris à la radio que c’est des bandits qui ont tiré sur les policiers. Mais j’ai toujours peur. J’ai trop peur même parce que personne n’est désormais à l’abri de ces bandits qui tirent sur les policiers ».

Aussi à Magnambougou des populations nous ont confié leurs sentiments d’inquiétude face à la suite de cette attaque.

Maliki Diallo



Le ministre de la sécurité Sada Samaké parle « d’un acte isolé »

Mercredi soir, des hommes armés non identifiés ont tiré sur un poste de police. Cet acte intervient cinq jours après l’attaque meurtrière contre un hôtel à Sévaré revendiquée par des jihadistes. A ce stade les autorités parlent de deux blessés, un policier et un civil.

Selon une source militaire, « deux individus enturbannés ont tiré sur le poste de police de la gare routière vers 20H 30 ». Ce lieu est habituellement très fréquenté. C’est là que convergent de nombreux véhicules, passagers et commerçants. Les assaillants ont fui « à moto », laissant derrière eux « un civil et un policier blessés ».

Selon des sources sécuritaires, le policier blessé est toujours en vie. Il est admis à l’hôpital du Mali. Le ministre de la sécurité Sada Samaké, a indiqué que les hommes armés « sont descendus d’un taxi. Ils se sont attaqués à un poste de police » à Sogoniko, mais selon lui, il s’agit d’un acte isolé.
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