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Agence nationale de l’aviation civile: L’étiquette du président de l’Assemblée nationale et l’identité du fils du Chef de l’Etat maladroitement usitées
Publié le mardi 18 aout 2015  |  Le Matin




L’Agence nationale de l’aviation civile vit un sale temps. En cause, le directeur national adjoint et surtout le directeur administratif et financier Seydou Cissé indexé de gestion malhabile, clanique, partisane et fascinatoire. Ces deux complices ont pourri, selon nos informations, l’atmosphère de cette agence devenue inhospitalière en raison de leur comportement peu amène. Cette situation nauséabonde est intervenue après le départ de Issa Saley Maïga qui a fait valoir son droit à la retraite. Le ministre Mamdou Hachim Koumaré est interpellé dans cette affaire.
L’actuel adjoint dissimule son incompétence en adoptant une attitude discourtoise, hautaine et extravagante. Il est aidé par Cissé son DAF insatiable, lui qui est soupçonné d’avoir livré des véhicules de l’ANAC aux putschistes de Kati. Et nonobstant les observations de l’autorité de la direction du commerce et de la concurrence, il continuait, on se rappelle, de cumuler des erreurs. Des appels d’offres dans le très honorable quotidien « L’essor » en font foi et prouvent à suffisance que le DAF a fauté. La direction du Commerce et de la concurrence le sait bien.
L’ANAC est aujourd’hui acéphale. Deux personnes font la pluie et le beau temps dans cet antre : le directeur adjoint et son directeur financier. Outre des marchés de dupe attribués, l’ANAC est le règne de la division, de la démesure et de la terreur, le tout entretenu par un climat de suspicion conjugué aux intimidations. Le service n’est pas rendu conformément à l’orthodoxie qui régie les matières. Les partenaires sont soumis à des pressions qui donnent du tournis. L’adjudication n’est faite que lorsque la part des caciques est disponible. L’empiètement de compétence est devenue monnaie courante. C’est la loi de la jungle.
Selon nos informations, l’attelage de l’ANAC tousse, le service est grippé. Le directeur financier ne jure aujourd’hui que par le fils du président de la République Junior Karim Kéïta dont l’évocation du seul nom fait frissonner, semble t-il. Seydou Cissé est-il une émanation de la famille Kéita ? Nous avons enquêté au niveau des proches de l’Honorable Karim.
Nos investigations nous ont permis de comprendre que le nommé Seydou Cissé DAF de son état, dicte sa loi à l’ANAC parce qu’il est l’un des héritiers du président de l’Assemblée nationale l’honorable Issaka Sidibé chez qui il a fait ses études de l’ENA. Puisque la fille de cette dernière est l’épouse de Karim, fils du président IBK, le lien est vite trouvé pour se prévaloir membre de la famille présidentielle. Oui, le ridicule ne tue pas, Cissé est devenu, suite à ce mariage de la fille de son père adoptif, l’enfant chéri de l’ANAC qui fait peur, qui décide et qui sévit. L’ANAC ? C’est un pouvoir déconcentré entre les mains de Cissé parce que l’épouse de Karim a été élevée et éduquée dans la même cour que lui, j’allais dire dans ses mains ; une cour qu’il critiquait pourtant il n’y a pas longtemps alors que le père adoptif était traité de tous les noms d’oiseau, mais qui est subitement devenu par le jeu des intérêts sa chasse gardée et son chouchou. Oui, l’appétit vient en mangeant. A telle enseigne que Cissé rêve aujourd’hui d’être à la présidence de la République et trouve le temps long pour une éventuelle nomination à un poste stratégique juteux où il pourrait davantage avoir à boire et à manger. Ah ! Karim les « mange - mil » attendent et comptent sur vous. L’erreur vous est interdite pour ne pas avoir le courroux de l’idole SIDIBE de l’Assemblée nationale, le PAPA national, le père adoptif du DAF de l’ANAC.
Justement à l’ANAC, tout le monde est informé de l’omnipotence du super argentier détenteur de la cagnotte avec son complice, son directeur par intérim qui a postulé au poste de directeur général à confirmer suivant les consignes de Cissé qui a juré de le faire nommer aux destinées de l’aviation civile. Celui qu’il prétend aider n’a brillé pour l’instant que par son amateurisme. Puis à l’ANAC, c’est l’alcool, les bars, le divorce… Rien de sérieux. Hum ! Chassez le naturel, il revient au galop… Affaire à suivre.


Issiaka Sidibé
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