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"Zone de sécurité" dans le nord du Mali: Bamako met en garde contre "tout traitement inéquitable"
Publié le jeudi 20 aout 2015  |  AFP
Point
© aBamako.com par Androuicha
Point de presse du ministre Choguel Maiga sur l`actualité gouvernementale
Bamako, le 13 mars 2015. Le Ministre de de l’Economie numérique, de L‘Information et de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, M. Choguel Kokala MAIGA était devant la presse nationale et internationale pour éclairer la lanterne sur l`étape actuelle de l`enquête en cours sur l`attentat perpétré le 6 mars 2015 au restaurant "La Terrasse``.




Bamako - Le gouvernement malien a mis en garde mardi la mission de l’ONU au Mali (Minusma) contre "tout traitement inéquitable", après
qu’elle a mis en place une "zone de sécurité" autour de Kidal, chef-lieu de région dans le nord du pays, après des combats meurtriers.

Bamako s’est prononcé pour la première fois sur cette mesure dans un communiqué "relatif à la situation dans la région de Kidal" diffusé mardi soir, sans la désapprouver explicitement.

"Par rapport à la détermination d’une zone de sécurité autour de la ville de Kidal, le gouvernement exhorte la Minusma à rester dans son rôle de protection des populations, et de toutes les populations, dans toutes les zones exposées, à l’instar de Kidal, aux mêmes risques d’insécurité", déclare-t-il.

"En la matière, tout traitement inéquitable produira des effets pervers nuisibles à la recherche de la paix et de la concorde", affirme-t-il.

La Minusma a commencé mardi matin à établir cette "zone de sécurité de 20 km autour de la ville de Kidal", en vigueur "jusqu’à nouvel ordre", à la suite de trois jours de violences entre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion à dominante touareg) et le Groupe d’auto-défense touareg Imghad et alliés (Gatia, groupe armé pro-gouvernemental) dans des localités autour de Kidal.

Les plus sérieux affrontements, lundi, se sont déroulés à Anéfis et ont fait "au moins dix morts et de nombreux blessés", selon une source de sécurité au sein de la Minusma.

Le Gatia, qui a parlé de 15 morts dans les rangs de la CMA, a également pris le contrôle d’Anéfis, selon plusieurs sources. Ces deux groupes font partie des signataires de l’accord de paix au Mali conclu à Alger, signé le 15 mai par le gouvernement malien et ses alliés, puis le 20 juin par la rébellion.

La zone de sécurité vise à prévenir "une extension des combats qui
pourraient affecter la population de la ville de Kidal", a expliqué la
Minusma, qui a prévenu le Gatia et les autres groupes pro-Bamako de ne pas franchir ce périmètre, ce qu’elle considèrerait "comme constituant un danger imminent pour la sécurité de la population" de Kidal.

Dans son communiqué, le gouvernement se "félicite" cependant que la Minusma ait dénoncé une violation de l’accord de paix par des signataires.

Il "note également la décision (de la Minusma) de diligenter une mission d’enquête afin d’établir les responsabilités" avant d’éventuelles "sanctions conséquentes".

Il assure qu’il "poursuivra le dialogue avec l’ensemble de ses partenaires et les invite, tous, à une lecture objective de la situation".

ac-cs/mf
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