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Le Premier ministre rencontre un cadre du Parena : Modibo Kéita, un comploteur ?
Publié le mercredi 19 aout 2015  |  Le Républicain
Primature:
© aBamako.com par mouhamar
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita
Bamako, le 09 janvier 2015. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Moussa Mara et le Premier ministre entrant, Modibo Keita a eu lieu ce vendredi à la Primature.  




A croire que le Premier ministre Modibo Kéita, qui a eu jusque-là le mérite d’un préjugé favorable dans le jeu politique. C'est-à-dire au-dessus de toute mêlée politicienne. Cependant depuis la révélation dans les Echos du 18 août 2015, de cette rencontre à visée presque subversive, avec « un haut cadre du Parena » (le journal ne dit pas qui ?), le doute plane sur la qualité de responsable au dessus de tout soupçon. Le quotidien Les Echos a d’ailleurs noté en titre, « Le PM veut-il débaucher le Parena ? ». Autrement dit, l’intention prêtée au Premier ministre, est de vouloir tirer le parti du bélier blanc dans la majorité sans tenir compte de sa ligne politique, ou sans aucun respect de la prise de position de la direction du parti présidé par Tiebilé Dramé.
Dans cette conversation parue dans Les Echos, entre le Premier ministre Modibo Kéita et le cadre du Parena, qu’il a reçu en début de la semaine passée, le souhait du premier ministre est clair : non au gouvernement d’union nationale, oui à un gouvernement avec le Parena. En exprimant ce vœu à un cadre du parti pour la Renaissance nationale, alors qu’il n’ignore pas le refus de la direction de ce parti d’entrer dans de tel attelage, le Premier ministre se met dans la posture d’un comploteur qui veut comme l’a su bien écrit notre confrère, débaucher le Parena. C’est illégal et c’est un jeu dangereux auquel se livre celui qui a été jusque-là un exemple de probité.
Selon les Echos, le Premier ministre en recevant ce cadre du Parena, lui a dit que la situation était assez grave et qu’« à la faveur du remaniement imminent après la signature avec la CMA, il serait souhaitable que le parti du bélier blanc qui regorge de cadre valables et dont le patriotisme n’est contesté par personne, participe à la gestion du pouvoir », écrit les Echos. Ce dialogue a paru pour le moins suspect aux yeux de son visiteur du jour. Car la position du Parena sur la question de gouvernance politique au Mali, maintes fois exprimée par son président Tiebilé Dramé, est connue du chef du gouvernement. Toute chose que le cadre du Parena ne s’est pas privé de rappeler, indique les Echos. A savoir, «1- rassembler les forces qui comptent dans la majorité et l’opposition autour d’une table pour débattre des problèmes du pays et trouver une issue de sortie idoine. 2- Elaborer à la suite de cela, une feuille de route, qui encadre le gouvernement pour une durée de 18 mois à deux ans, par exemple. 3- Former enfin un gouvernement d’union nationale, pour la mise en œuvre de cette feuille de route ». Mais le hic est que le Premier ministre qui ne veut pas d’un gouvernement d’union nationale veut brûler toutes les étapes, qui dans l’entendement du Parena doivent y conduire. « Oh tout ça c’est long », semble dire le Premier ministre. Il préfère prendre le raccourci pour amener le Parena au gouvernement, en se payant la tête de la direction du parti. Le journal Les Echos indique que le cadre du Parena a décliné l’offre du Premier ministre et en a rendu compte à sa direction. Il n’est donc pas possible de débaucher le Parena, doit-on comprendre ? Nous avons tenté en vain de joindre un interlocuteur à la primature pour recueillir une réaction. Affaire à suivre.
B. Daou
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Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

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