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Douanes Maliennes : C’est parti pour le marquage des armes
Publié le vendredi 21 aout 2015  |  Le Républicain
Economie:
© aBamako.com par A.S
Economie: Journée internationale de la douane
Bamako, le 30 janvier 2014 (Direction générale de la Douane). Le Mali à l`instar des autres pays a célébré la Journée internationale de la douane.




La Direction nationale des Douanes, en collaboration avec la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres, vient de remettre les clés de 04 machines MC2000 de marquage d’armes, 04 groupes électrogènes 5 KVA, 04 compresseurs à gaz de 50 litres, 04 ordinateurs et des matériels connexes à des agents de la douane.

La cérémonie de remise de ces outils de travail a eu lieu, le jeudi 20 août, à la Direction nationale de la Douane sous les yeux de plusieurs hauts responsables des institutions concernées, dont le Directeur général de la Douane, Modibo Kane Keita, la présidente de la Commission nationale de lutte contre les armes légères, Général Mme Coulibaly Kane Diabaté, le représentant du Secrétaire général de la présidence de la République, Emanuel Sagara, le représentant du ministre de l’Economie et des Finances, Modibo Maïga, ou encore le Général Yamoussa Maïga, président de la collecte des armes illicites du Niger.

En effet, selon l’Organisation des Nations-Unies, le nombre d’armes légères circulant le monde est d’une arme pour 12 habitants en moyenne, faisant 1 300 victimes par jour. A Chaque minute, ce sont plus de 15 armes et une tonne de munitions qui sont produites, a indiqué le rapport de l’ONU. Réagissant à ces chiffres alarmants, le Directeur général de la Douane malienne a parlé de fléau qui, selon lui, compromet notre existence.

Selon Modibo Kane Keita, qui s’est engagé à faire accompagner la commission Nationale de lutte contre les armes légères par la Douane, la collecte de ces armes rentre dans la convention de la CEDEAO, expliquant que la mission des douaniers est de chercher à empêcher justement la prolifération des armes légères et la criminalité transfrontalière qu’elles alimentent. Le Directeur général des Douanes a d’ailleurs assuré que son service a pris la mesure de la situation, saluant, au passage, le ministre de l’Economie et des Finances pour avoir contribué à la formation des agents de douane en vue de l’accomplissement de cette tâche.

Le représentant du Secrétaire général de la présidence a, pour sa part, remercié le Bureau des Nations-Unies pour la paix et le désarmement en Afrique ainsi que le Gouvernement allemand pour leur appui technique. Emmanuel Sagara a expliqué que les formations reçues constituent le meilleur moyen d’appropriation nationale des différents concepts dont la mise en œuvre permettra d’assurer la sécurité de nos populations à court, moyen, long terme.

Quant au représentant du ministre de l’Economie et des Finances, il a déploré l’escalade dans la dissémination des armes légères, revenant sur les événements de mars 2012 et l’occupation de la partie nord de notre pays qui ont favorisé la constitution de groupes criminels organisés. Pour Modibo Maïga, l’une des solutions à ce phénomène reste, sans aucun doute, l’identification et la sécurisation des armes dites légales, issues des stocks des Etats ainsi que des armes détenues par des particuliers autorisés à en porter.

Fakara Faïnké
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