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L’interpellé: Le directeur général de la police nationale
Publié le lundi 24 aout 2015  |  L’aube




Les évènements de Garantiguibougou, en commune V du district de Bamako, doivent interpeller au plus haut chef, la direction générale de la police nationale. Pour un 500 ou un 1000 FCFA, un policier de la circulation routière aurait violé la loi et toutes les règles élémentaires de bonne conduite.

La corruption au niveau de la CCR (Compagnie de circulation routière) devient un phénomène inquiétant qui ne cesse de prendre de l’ampleur, malgré les dénonciations dans les médias et autres réseaux sociaux. Comme si le fait est banal, certains policiers de la circulation ne se privent plus de la petite corruption et en abusent au vu et au su de tout le monde. D’où l’interpellation du directeur général de la police nationale.

1 La direction générale de la police nationale n’a-t-elle pas connaissance de la corruption qui gangrène la CCR ?

2 Quelles sont les sanctions prévues pour un policier pris en flagrant délit de corruption ?

3 La course-poursuite contre des chauffeurs indélicats n’est-elle pas réprimandée à la routière ?

4 Quelles sont les mesures prises par la hiérarchie pour interdire aux agents d’engager la course-poursuite dans la circulation ?

5 Certains policiers de la circulation n’hésitent même pas à saisir les documents des usagers, souvent pour un Non ou un Oui. Que fait la direction contre ces agents indélicats ?

6 Que prévoyez-vous pour éviter des situations comme celles de Garantiguibougou où le comportement d’un policier et l’incivisme d’un chauffeur, ont coûté la vie à d’innocentes personnes ?

7 A quand la prise de mesures drastiques face aux agissements de policiers corrompus de la routière, en particulier ?

8 Que fait la direction pour assainir la CCR afin de redorer l’image de la police ?

Cette corruption qui gangrène la routière et plusieurs services de l’Etat, n’est pas un phénomène nouveau. Elle est en train de prendre de proportions inquiétantes, qui peuvent compromettre la sécurité nationale. La contestation populaire de Garantiguibougou, la semaine dernière, n’est pas un phénomène anodin. Elle est, de toute évidence, l’expression d’un mécontentement général.

IM
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