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Daba Diawara, président du PIDS « La gouvernance actuelle ne pourra pas relever les défis énormes auxquels notre pays fait face »
Publié le lundi 24 aout 2015  |  Le Républicain
4e
© aBamako.com par A.S
4e Congrès ordinaire du PIDS
Bamako, le 21 juin 2014 au CICB. Le parti de l’Indépendance de la démocratie et la solidarité (PIDS) a tenu les 21 et 22 juin 2014, son 4e congrès ordinaire. La cérémonie d’ouverture était présidée par Daba Diawara, président du PIDS.




Le président du Parti de l’Indépendance, de la Solidarité et de la Démocratie (PIDS), Daba Diawara, s’est entretenu le 22 août 2015, au siège de son parti, avec la presse sur les questions brûlantes de la nation malienne. M. Diarra, qui a sévèrement critiqué ce qu’il perçoit comme une inefficacité du parti au pouvoir, s’est également prononcé sur les préparatifs des prochaines élections municipales et le rôle de la Minusma.

Daba Diawara, le président du PIDS, qui s’adressait aux journalistes devant plusieurs cadres de son parti et de partis amis, dont Iba Ndiaye de l’URD ou encore Djibril Tangara du PDS, a fustigé ce qu’il qualifie de « gestion chaotique » du pouvoir par le président de la République Ibrahim Boubacar Keita et ses hommes.
Selon lui, la gouvernance actuelle ne pourra pas relever les défis énormes auxquels notre pays fait face, car entachée de corruption et de délinquance financière ; des maux qui, a averti M. Diawara, risquent de conduire le Mali à la banqueroute.

Lors de sa sortie médiatique, Daba Diawara a invité le Président IBK à diligenter des enquêtes visant à identifier et à sanctionner tous les auteurs de détournement de fonds publics, notamment ceux impliqués dans l’achat de l’avion présidentiel, des armements militaires et, tout dernièrement, de l’engrais frelaté.
Le leader du PIDS a déclaré que son parti opte pour une nouvelle gouvernance qui mettra au cœur de ses activités la moralisation de la vie publique, la lutte contre la corruption et la délinquance financière, afin de restaurer la crédibilité de l’Etat.

Concernant la crise dans la partie septentrionale de notre pays, Daba Diawara a affirmé que la responsabilité de sa gestion incombe au gouvernement de la République du Mali, qui ne doit pas, selon le conférencier, se résigner à perdre le Nord. Sur cette question du Nord, justement, le président du parti de l’Arbre a dénoncé l’attitude ambigüe des dirigeants de la Minusma, dont il appelle à une révision du mandat actuel qu’il juge inadapté.

« La présence prolongée des forces onusiennes dans notre pays constitue un indicateur négatif et économiquement non incitatif pour le gros investisseurs privés », prévient le président du PIDS. Et Daba Diawara de promettre que bientôt les partis politiques de l’opposition créeront un nouveau pôle politique de « la gauche démocratique et républicaine » avec comme objectif de constituer une alternative au gouvernement d’IBK, et de gérer le pays sur la base d’un programme de gauche basé sur les valeurs partagées.

S’agissant de l’accord de paix et de réconciliation signé récemment entre l’Etat malien et les groupes armés occupant le Nord, M. Diawara estime que sa mise en œuvre nécessite une extrême prudence.
Quand aux élections municipales et régionales qui se pointent à l’horizon, le chef du PIDS s’y oppose, y préférant une alternative, comme, par exemple, la prolongation du mandat des élus.

Moussa Samba Diallo
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Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

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