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Crise malienne : La médiation internationale à pied d’œuvre
Publié le mardi 25 aout 2015  |  Elmoudjahid
Cérémonie
© aBamako.com par A S
Cérémonie de signature de l`accord de paix par la CMA
La CMA a signé l`accord de paix et réconciliation le 20 Juin 2015 à Bamako




Nous venons de rencontrer la médiation internationale au siège de la mission de l'ONU au Mali. Jusqu'à ce que les groupes de la plateforme quittent la ville d'Anéfis (sous leur contrôle depuis mi-août), nous suspendons notre participation aux travaux du comité de suivi des accords d'Alger", a déclaré Sidi Brahim Ould Sidati, représentant de la CMA. Sidi Brahim Ould Sidati a néanmoins ajouté que son mouvement armé "reste pour le dialogue, tant que sur le terrain, il n'y a pas d'autres violations de cessez-le-feu". Une réunion du comité de suivi devait se tenir hier. La CMA devait participer à cette réunion, mais seulement "pour annoncer" la suspension de sa participation aurait également précisé son représentant. Dans un communiqué de la relatif à la situation sécuritaire, rendu public dimanche,la Médiation internationale, garante de la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, a fait état de sa préoccupation suite à la dégradation de la situation sécuritaire et a réitéré sa ferme condamnation des violations flagrantes de l’Accord de Paix par des parties signataires, survenues dans la région de Kidal. Elle a rappelé aux deux parties, CMA et Plate forme, « la nécessité du strict respect des engagements souscrits dans l’Accord de Paix, particulièrement ceux relatifs à la cessation des hostilités», leur demandant de retourner aux positions qu’elles occupaient à la date du 20 juin 2015 et à poursuivre la mise en œuvre des mesures de confiance, notamment la libération des personnes détenues à l’occasion de ces événements. Sera-elle pour autant entendue ? ce qui est sur, c’est que les discussions se poursuivent entre la médiation et les différentes parties pour un retour à la normale dans la région de Kidal et donner une réelle chance à la paix de s’instaurer de manière durable et définitive au Mali. Pour ce faire, estime, la médiation internationale, il faut accélérer la mise en place des mécanismes prévus par l’Accord de Paix, notamment ceux liés au volet « Défense et Sécurité». Pour nombre d’observateurs, la dégradation de la situation au nord Mali, était un scénario envisageable, dans la mesure où la paix au nord mali n’arrange pas certaines parties dont les trafics et autres commerces illicites s’en trouveraient contrariés. pourtant, au regard des retombées de l’existence d’une zone instable et non sécurisée au nord Mali sur ce pays et la sous région, la médiation internationale sait qu’elle n’a d’autre alternative que de tout faire pour amener les parties à se mettre d’accord et œuvrer pour la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation. D’où les appels lancés aux dirigeants de la CMA et de la Plate forme pour mettre de côté leurs différends et consolider le processus de sortie de crise. Il ne s’agit plus de savoir qui a violé le cessez le feu en premier, cette mission incombe à la Minusma qui pourra ensuite sanctionner ceux qui n’ont pas respecter les clauses de l’accord, mais de faire en sorte que l’opportunité qui se présente au Mali, de recouvrer sa stabilité et de mettre un terme à une crise sécuritaire qui n’a que trop duré, ne soit pas gâchée. L'accord de paix d'Alger signé le 15 mai dernier et parachevé le 20 juin, résultat de plusieurs mois d’intenses négociations entre les parties maliennes ,sous l’égide de la médiation internationale présidée par l’Algérie , est, de l’avis de la communauté internationale et des parties maliennes, le document à même de mettre un fin au conflit au Mali. La mise en place, en juin, du comité de suivi, dirigé par l'Algérie, se veut une garantie supplémentaire de l’implication de la communauté internationale afin de superviser sa mise en application, et de veiller à ce que chaque partie respecte ses engagements pris. Toutefois, il est à parier que la sagesse l’emportera et que les parties en conflit, conscientes de leurs lourdes responsabilités devant la communauté internationale et le peuple malien, feront prévaloir l’intérêt du Mali. En déclarant que la CMA «reste pour le dialogue», Sidi Brahim Ould Sidati, a gardé une porte ouverte qui laisse entrevoir de l’espoir de voir enfin la paix s’instaurer au nord Mali .
Nadia. K
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