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Maintien de la paix de l’ONU au Mali : Les raisons de la mort des soldats de la Minusma
Publié le mercredi 26 aout 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Patrouille
© aBamako.com par A S
Patrouille de la MINUSMA à Tombouctou
Tombouctou, le 11 Mai 2015, la MINUSMA a procédé aux patrouilles à Tombouctou




Depuis 2014, ce sont 36 soldats de maintien de la paix de l’ONU au Mali qui ont été tués et une centaine blessés par des attaques ciblées. La Minusma est à ce jour la mission des Nations unies la plus dangereuse pour les casques bleus. Ces derniers sont régulièrement la cible d’attentats-suicides, de tirs de roquettes et de mines placés au passage des patrouilles.

Dernière embuscade en date, le 2 juillet. Six casques bleus burkinabé ont été tués et cinq autres blessés dans une attaque revendiquée par Aqmi dans la région de Tombouctou.

Des casques bleus qui doivent faire face à un contexte asymétrique où l’ennemi est invisible, “ce qui rend la situation sécuritaire volatile”, explique le porte-parole adjoint de la Minusma, Olivier Salgado.

Autre explication à cette vulnérabilité des casques bleus : leur manque d’entraînement et de logistique. Une situation que la Minusma assure corriger. Dernièrement, ce sont des véhicules blindés qui ont remplacé certains véhicules non blindés. Ce qui réduit les pertes humaines lorsqu’un convoi heurte une mine. En plus d’un apport en logistique, la Minusma assure aussi renforcer ses moyens de renseignement et la formation de ses troupes.

APRES LES COMBATS A ANEFIS

Le Gatia et les prisonniers de la CMA

Un responsable du Gatia, Fahad Ag Almahmoud, avait affirmé que son mouvement avait également fait une dizaine de prisonniers dans le camp adverse, à l’issue des combats à la mi-août.

La rébellion, qui a annoncé dimanche la suspension de sa participation au comité de suivi de l’accord d’Alger, à la suite de ces combats, a précisé lundi les conditions qu’elle a posées pour revenir dans ce processus.

Elle exige le départ des milices (pro-gouvernementales) de (la localité) d’Anéfis, que le gouvernement malien arrête de soutenir les groupes armés pro-Bamako et que la question d’Anéfis soit examinée en priorité par le comité, a déclaré à l’AFP Sidi Brahim OuldSidati, membre de la délégation de CMA.

APRES LE RETRAIT DU GATIA

À qui Anefis?

La Plateforme accepte de se retirer d’Anefis. Elle l’a annoncé ce matin lors de la réunion du Comité de suivi qui se tient à Bamako. Toutefois ses responsables demandent à la communauté internationale de designer la partie qui va occuper Anefis. Selon le secrétaire général du Gatia,” ce qui est arrivé “ là-bas “n’a pas de rapport avec l’accord “. Au micro de Studio Tamani, Fahad Ag Almamoud a confirmé ce retrait qui est l’une des conditions posées par la Coordination des mouvements de l’Azawad pour revenir sur la suspension de sa participation aux travaux du comité de suivi de l’accord. « Je précise que la Plateforme a accepté le principe de se retirer d’Anefis tout en laissant le soin à la communauté internationale de donner une réponse satisfaisante à la question de qui occupera Anefis après le retrait de la Plateforme », a déclaré le secrétaire général du Gatia. Le gouvernement a demandé à la médiation internationale de faire remplacer les combattants du Gatia par les forces onusiennes appuyées par les Forces armées et de sécurité du Mali

Depuis, des combats ont opposé les 15, 16 et 17 août, la Coordination des mouvements de l’Azawad et le Groupe d’auto-défense Gatia. A l’issue des affrontements, la Plate-forme a repris la ville d’Anéfis, en évoquant un bilan de 15 morts dans les rangs de la CMA.

N.B
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