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Risque de report des élections d’Octobre : Le temps en passe de donner raison aux députés
Publié le jeudi 27 aout 2015  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par A.S
Assemblee Nationale Vote Projet de loi




Lors de l’adoption du projet de loi portant prorogation à titre exceptionnel des mandats des conseils des collectivités le 16 avril, des députés avaient suggéré au ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD), de programmer les élections communales, régionales et du district pour fin 2015, voire début 2016. Le ministre avait assuré les élus de la nation que tout sera mis en œuvre avant le 25 octobre pour la tenue des élections. La réalité sur le terrain risque de donner raison aux députés.



Adopté par le conseil des ministres le 25 mars 2015, le projet de loi initié par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, portant prorogation à titre exceptionnel des mandats des conseils des collectivités, est rendu dans un cadre légale par l’Assemblée nationale, le jeudi 16 avril 2015.

Défendu par le ministre Abdoulaye Idrissa Maïga, ce projet, qui prévoit aussi la tenue des élections communales, régionales et district le 25 octobre, a été validé par 130 députés, zéro contre et zéro abstention. Mais au cours des débats des députés de l’opposition comme de la majorité présidentielle, évoquant la situation sécuritaire à ce jour, ont fait savoir au ministre, que la date indiquée était trop proche pour la tenue de ces élections.

Certains lui avaient suggéré de les programmer pour fin 2015, voire au premier trimestre de 2016 “pour éviter une nouvelle prorogation qui violera davantage les textes”. Mais le chef du département de l’Administration territoriale n’a pas voulu revenir sur la décision. Il les avait assurés tout sera mise œuvre pour la tenue du scrutin le 25 octobre 2015.

Aujourd’hui, face à la dégradation de la situation sécuritaire sur le terrain, le doute s’installe sur la date adoptée par l’Assemblée nationale. Déjà des partis politiques, des personnalités publiques et surtout d’ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad sollicitent le report des élections à une date ultérieure. Certains réclament d’abord le retour des réfugiés et des déplacés, d’autres craignent même un risque de partition du pays avec leur tenue.

Les réalités sur le terrain risquent de donner raison aux députés sur le ministre Abdoulaye Idrissa Maïga, si la situation reste comme telle dans les semaines qui viennent.

Dans tous les cas, la loi subira une nouvelle entorse en cas d’un nouveau report du scrutin.

Maliki Diallo
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