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De Ménaka à Anefis : IBK, un président trimbalé…
Publié le lundi 31 aout 2015  |  Autre presse
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© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA




Encore une fois, la communauté internationale a fait plier le président de la République et pour donner satisfaction aux exigences des bandits armés regroupés au sein de la Cma. Ces derniers jours, la MINUSMA a multiplié menaces et pressions sur Bamako. Objectif ? Obtenir le départ du Gatia de la localité d’Anefis, conquise la semaine dernière. Ibrahim Boubacar Keïta vient de donner des instructions dans ce sens…

Dans la crise sécuritaire que le Mali traverse, le moins qu’on puisse dire est que la situation du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, inspire la pitié. Il s’est retrouvé à la tête d’un Etat fragile et sous tutelle. Cette situation se traduit par le fait qu’il n’a visiblement pas les coudées franches pour prendre les décisions qu’il souhaite prendre, notamment de hisser l’armée malienne à la même hauteur que ceux qui ont pris les armes contre la République : une meute de terroristes et de narcotrafiquants et qui, appuyée de certaines complicités, tente de porter atteinte à l’intégrité territoriale du Mali.

Élu en septembre 2013 avec plus de 77% des suffrages exprimés, Ibrahim Boubacar Keïta, malgré la volonté qu’il affichait en venant aux affaires, semble aujourd’hui un président sans un grand pouvoir de décision et sans véritable influence sur l’orientation des choses. A cause, surtout de l’attitude affichée actuellement par certains de nos prétendus amis, et dont le soutien n’est que de façade. Au fur et à mesure de l’évolution de la situation, il est devenu très difficile de faire la différence entre ceux qui nous attaquent et ceux qui prétendent être venus nous apporter secours et assistance pour la restauration de la paix et l’intégrité territoriale de notre pays.

En mettant de côté les conditions dans lesquelles l’armée malienne (après Gao et Tombouctou) a été écartée de l’étape de la libération de Kidal, en janvier 2013, certains récents évènements sont venus attirer l’attention des Maliens sur une réalité : la frontière entre nos «amis» et nos agresseurs, devient, de plus en plus, difficile à établir, depuis que le Gatia (groupe d’autodéfense touareg imgad et alliés), a réussi à libérer les populations de Ménaka (Gao) assujetties, pendant plus de deux ans, par les rebelles de la CMA. Malgré que les affrontements soient partis suite à une attaque des positions du Gatia par la Cma, c’est sur l’Etat du Mali (soupçonné de téléguidé ce groupe d’autodéfense) que s’est exercée une très forte pression de la communauté internationale et de la médiation. L’on se rappelle que, face au refus du Gatia de céder Ménaka aux rebelles de la Cma, la MINUSMA s’est permise toutes sortes de menaces, y compris le bombardement des positions du Gatia. Au même moment, les plus hautes autorités maliennes étaient sommées de s’investir pour obtenir (sans délai) le départ du Gatia d’une ville où ses combattants étaient, pourtant, accueillis en libérateurs.

Quelques jours de pressions et de menaces, ont finalement débouché sur la signature de deux documents prétendument appelés «arrangements sécuritaires». Deux instruments qui sont venus simplement camoufler la satisfaction des exigences des groupes rebelles.

Le départ du Gatia de Ménaka n’était pas le souhait de la population, l’opinion malienne dans son ensemble était opposée à cette exigence de la communauté internationale ; mais, il n’y avait rien à faire. Car, c’était aussi le moment où l’affaire Michel Tomi avait été activée et faisait la UNE de certains médias tels Médiapart ou encore Le Monde. Finalement, à la grande déception des chefs militaires de la plateforme (auxquels toutes les portes de Koulouba avaient été fermées) le président IBK, instruit le départ du Gatia de la localité de Ménaka, faisant de cette ville la 2è grande localité (après Kidal) qui échappe à toute emprise du pouvoir central. Une réalité qu’on a voulu masquer, en autorisant le déploiement d’un petit contingent de l’armée.

Un complot…

Après Ménaka, le cas de Anefis, que le Gatia a réussi à conquérir, la semaine dernière suite à des affrontements provoqués également par les groupes rebelles, finalement vaincus et chassés hors de Anefis, est venu posé toutes sortes de questions au sujet du mandat des forces internationales au Mali. Et pour cause, au lieu d’afficher une position de neutralité entre les deux bords, la communauté internationale, à travers la MINUSMA, s’est encore signalée par des déclarations et affirmations très voisines de celles de la Cma. Ce qui a fait dire à cet enseignant retraité : «La Cma et la MINUSMA, c’est même pipe, même tabac». Ce qui, selon lui, est étonnant dans l’attitude de cette communauté internationale, c’est le fait qu’à chaque fois, c’est contre le Mali que s’affirme son autorité et sa pression. Aussi, ils sont nombreux nos compatriotes qui dénoncent aujourd’hui une communauté internationale partielle et partiale dans ses décisions ; une attitude qui, pour bon nombre de nos compatriotes, favorise plus la partition du pays que la sauvegarde de son unité et son intégrité. Après Anefis, les mêmes armes étaient brandit contre l’Etat malien. Conséquence ? C’est un Ibrahim Boubacar Keïta (qui a pourtant consenti les concessions les plus inacceptables par le peuple) qui est aujourd’hui trimbalé, de Ménaka à Anefis, au gré des exigences de la rébellion. Des exigences auxquelles la communauté internationale semble prêter une grande oreille, contre les intérêts légitimes du peuple malien. .
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