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1er congrès du PS YELEN KURA: Ils ont dit : Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition : “Le Mali devenu familier d’un phénomène qu’il n’avait jamais connu auparavant”
Publié le lundi 31 aout 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Conférence
© aBamako.com par A.S
Conférence de presse de Soumaila Cissé
Bamako, le 30 juillet 2015. Le chef de file de l’opposition malienne, honorable Soumaila Cissé était face à la presse à la Maison de la presse. Objectif : échanger avec les hommes de media sur le statut de l’opposition, le rôle du chef de file et donner son point de vue sur l’actualité au Mali




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1er congrès du PS YELEN KURA: Ils ont dit : Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition : “Le Mali devenu familier d’un phénomène qu’il n’avait jamais connu auparavant”
Par L'Indicateur du Renouveau - Date: il ya 24 minutes

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1er congrès du PS YELEN KURA: Ils ont dit : Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition : “Le Mali devenu familier d’un phénomène qu’il n’avait jamais connu auparavant”
“La fidélité du PS n’a jamais été prise à défaut tout au long de notre compagnonnage. Même au moment où notre pays traversait la plus grave crise de son histoire. Un moment où peu de démocrates sincères osaient fréquenter la Bourse du travail et battre le bitume pour la restauration de l’Etat de droit et la démocratie. Je suis fier d’Amadou Koïta pour animer l’opposition républicaine et démocratique.

Le Mali connaît des moments difficiles. Il est devenu familier d’un phénomène qu’il n’avait jamais connu auparavant : l’insécurité. Aujourd’hui, le Malien est en danger partout où il se trouve, à la campagne comme à la ville, à la merci des bandits armés mieux équipés et mieux organisés que nous.

Aujourd’hui, le Malien a faim. L’expression ‘kunu ka fissa bi yé’ est plus que jamais vraie. Il est ivre, non pas par l’alcool, mais ivre par le poids des promesses vaines, ivre par l’absence d’actions devant améliorer sa condition de vie. Par la mauvaise gouvernance, une gouvernance sans cap, sans leadership, sans programme, une gouvernance faite de corruption, de gabegie, de népotisme et de clinquant.

Une gouvernance où l’improvisation le dispute à l’arrogance et au déni.
La solution est de renoncer aux dépenses de prestige. Nous l’avons dit et je le redis, les 8 milliards et demi que le gouvernement veut consacrer à la rénovation du salon de l’aéroport devraient, à notre avis, être alloués à l’équipement de notre armée.

La solution c’est de combattre la corruption dans les passations des marchés publics particulièrement ceux de la défense. Les récents événements dans la région de Kidal et les tentatives de résolution montrent à suffisance le manque de leadership dans ce dossier et font craindre la remise en cause progressive et insidieuse de notre souveraineté.

J’en appelle au sens des responsabilités de toutes les parties signataires des accords d’Alger pour le retour de la sécurité sur l’ensemble du territoire national et l’instauration d’une paix définitive”.

Djiguiba Kéita, secrétaire général du Parena : “Notre combat date du moment où des démocrates se cherchaient pour résister au coup d’Etat des soudards de Kati”

“Les relations de compagnonnage entre le Parena et le président Amadou Koïta et ses camarades remontent aux heures sombres du putsch le plus stupide que notre pays, voire le monde, ait connu. Au moment où des démocrates et patriotes maliens se cherchaient pour se donner la main et résister au coup d’Etat des soudards de Kati, nous avons croisé le chemin des jeunes camarades qui vont créer un peu plus tard le PS. Anti-putschistes jusqu’au bout des ongles, nous avons bravé ensemble les capitulards et les opportunistes, les renégats du régime qui venait de tomber et qui leur avait tout donné. Nous avons tenu.

Le peuple s’est donné un président de la République, élu avec un score ‘aux allures de plébiscite !’ pour citer l’heureux élu. Mais ce brave peuple ne tardera pas à déchanter. Le nouveau président, à peine élu, au lieu de se tourner vers le peuple et ses préoccupations majeures, dont la libération du Nord, s’occupa fondamentalement d’autre chose…

De scandales en scandales, le peuple découvrit, tout médusé, le nouveau régime et la nouvelle gouvernance. Ainsi, quand nous croyions que l’histoire de l’avion à prix variable était la plus grande catastrophe, s’étala au grand jour la surfacturation du matériel militaire, avec des chaussettes à 30 000 F CFA la paire !

Croyant être au bout de notre peine avec ce régime qui n’a apparemment pas conscience de la gravité de la situation, nous apprenons des histoires d’engrais frelatés par-ci, de ministre qui se sucre à 500 000 F CFA/jour de séance de dépouillement par là et… que sais-je d’autre”.

Propos recueillis par Bréhima Sogoba
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